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EAN : 9782709645881
400 pages
J.-C. Lattès (02/03/2016)
1.79/5   7 notes
Résumé :
Sur le toit d'une terrasse à Tunis, quatre femmes se retrouvent par hasard, et tandis que résonnent les youyous suraigus d'un mariage elles bavardent, boivent du whisky, assistent à un feu d'artifice. Il y a Maryam, l'historienne égyptienne, qui a fait preuve d'une liberté sexuelle surprenante quand elle déclare avoir fait l'amour sur la place Tahir, lors du soulèvement. Et Amira, la jeune tunisienne de retour de New York, activiste politique, danseuse du ventre et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ece Temelkuran est une journaliste turque qui n'hésite pas à mettre le doigt là où cela fait mal et Dieu sait si les agissements du gouvernement de son pays sont de nature à susciter l'indignation. Sauf que ce sont désormais les journaux occidentaux qui la publient tellement ses papiers sont politiquement incorrects pour le pouvoir en place. A quoi bon la révolution si je ne peux danser ne parle de la Turquie qu'incidemment et évoque sur un plan plus large le statut des femmes dans les pays qui ont vécu les printemps arabes. On est très vite embarqué dans une road story, de la Tunisie au Liban en passant par la Libye et l'Egypte. Autant dire que le voyage ne manque pas d'attraits, du moins dans ses premières pages. Hélas, à mesure que les kilomètres et les pages défilent, une certaine lassitude s'installe. Est-ce à cause de l'écriture, à mi-chemin entre le réalisme et le symbolisme, ou bien de la personnalité fuyante de ses héroïnes qui cachent chacune un secret, ou plusieurs, qui nous les rendent malaisées à comprendre ? Il y a un côté Shéhérazade dans le roman d'Ece Temelkuran et beaucoup de péripéties qui surchargent le livre beaucoup trop dense et épuisant pour la patience du lecteur.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Quatre femmes embarquent dans un road-movie pour venger l'une d'elle d'un ancien amour déçu.
Ce livre est un conte des milles et une nuit, chaque chapitre vous laisse sur un non dit qui vous incite à continuer. le récit est loufoque, irréaliste, baroque, on aime ou on abhorre, il faut se laisser porter par une mi-poésie, mi-livre d'aventure à deux sous.
Amira est tunisienne, danseuse, amoureuse femme-enfant et peut être tueuse. Mariam est égyptienne, universitaire spécialiste de Didon, androgyne et cache un mal incurable. Lilla est aussi égyptienne, une vieille dame, une ex-femme fatale, une guerrière. Elle va embarquer ces "dames" dans une quête, une recherche de soi. Quant à l'auteur elle est turque et s'est sauvé de son pays pour fuir la dictature, c'est elle qui raconte, enjolive, manipule le lecteur.
Je me suis laissée porter par cette histoire complètement loufoque.
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Le sujet de ce roman m'attirait, je pensais vraiment en apprendre plus sur le printemps arabe et ses conséquences. Je pensais également en apprendre davantage sur la condition féminine dans différents pays. le constat est simple : pas vraiment.
J'ai vécu plusieurs faux départs avec ce roman. Je l'ai commencé trois fois, avant de poursuivre, m'attendant à lire autre chose que des promesses.
La narratrice ? On ne sait pas grand'chose d'elle. Elle se contente de raconter et d'écouter. La plupart des chapitres s'ouvrent sur une anticipation, qui gâche un peu la lecture, puisqu'on la retrouve après, dans le bon ordre chronologique, sans que cela ne nous apporte grand'chose. Les fins de chapitres promettent beaucoup aussi, et je n'ai rien vu venir.
Quant aux trois femmes que nous suivons, elles ne sont que des femmes. Amoureuses ? Parfois. Mais l'on ne saura que peu de choses sur les hommes qui les ont aimés - et qu'elles ont aimés aussi, parfois. A force de distiller peu à peu les révélations, voire de refuser de révéler la fin d'une histoire, l'attention du lecteur retombe. Femme fatale ? Madame Lilia en est une, les hommes qu'elle a aimé n'ont pu l'oublier, et le seul qu'elle a vraiment aimé l'a brisée. J'ai presque envie de dire que c'est très classique. Mères ? Non. Là aussi, être mère de personnes que l'on a choisi est vraiment trop classique à mes yeux. Quant au road trip, il m'a paru un peu décousu.
Un rendez-vous manqué.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Je connais Ece Temelkuran en tant que journaliste engagée. Démocrate, femme de gauche, je l'apprécie pour son ton et sa parole toujours libre - ce qui n'est pas chose facile en Turquie. C'est donc avec un certain empressement que j'ai emprunté son premier roman traduit en français. Enthousiaste, heureuse de l'avoir entre les mains, j'ai fini, malheureusement, par ne plus supporter son poids. Je ne l'ai pas aimé. Il est long, lent, lourd, difficile à lire. Je ne comprends pas ce roman, je ne sais pas ce qu'il veut dire, raconter. Je ne sais pas ce qu'Ece Temelkuran a voulu écrire. L'histoire n'a, pour moi, aucun intérêt. Elle m'a ennuyée, agacée. Elle est insipide, assommante. Elle est, à mes yeux, mal racontée, mal écrite, mal construite. C'est, pour moi, une incompréhension totale. Je ne comprends vraiment pas ce qu'à voulu faire l'auteure; auteure dont le travail manque ici de subtilité. J'ai eu l'impression qu'elle voulait "jouer" à l'écrivaine, ses efforts étaient visibles, apparents; ce qui est, pour moi, fort désagréable à lire. Je ne peux conseiller ce roman que j'aurais aimé apprécier.
Lien : http://kanimezin.unblog.fr/2..
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Bavardage ennuyeux, insipide et incohérent qui raconte un pseudo road-movie à ravers plusieurs pays lors des révolutions arabes. Je n'ai pas pu terminer ! A FUIR !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
(...) il sera aimé toute sa vie, il ne sera jamais quitté, jamais rabaissé, il y aura toujours une femme qui guettera son chemin et qui lui pardonnera tous ses écarts, mais le jour où elle lui demandera un peu plus d'attention, il claquera la porte en déclarant qu'il n'en peut plus. En guise de récompense, il sera aimé par d'autres femmes qui seront persuadées qu'il mérite mieux. Etre aussi épanoui dans son corps, aucune de ces filles charmantes ne saura jamais ce que c'est. Toutes ces jeunes femmes passeront leur vie à se raconter combien il est à la fois doux et amer d'aimer un homme pareil. (...) Il leur prendra tout et ne leur donnera rien (...).
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On ne peut écouter aussi attentivement, à moins de s'apprêter à se lancer dans une aventure.
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Videos de Ece Temelkuran (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ece Temelkuran
Le mardi 16 avril à 19h à la Maison de la Poésie. Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos
Dans un livre ambitieux, passionné et provocateur, l?auteure et journaliste turque Ece Temelkuran dissèque la montée du populisme dans le monde. Elle explore les causes profondes et les différentes façons dont les pays, mêmes les nôtres, peuvent sortir de la démocratie sans s?en apercevoir. Selon elle, les soulèvements récents survenus en Turquie font partie d?un phénomène mondial qui doit servir d?avertissement aux pays occidentaux. Elle vient dialoguer ce soir avec Kamel Daoud - journaliste, auteur de plusieurs récits et d?un premier roman marquant (Meursault, contre-enquête, Actes Sud) - dont on connait la parole courageuse et enlevée.
À lire ? Ece Temelkuran, Comment conduire un pays à sa perte (Du populisme à la dictature), Stock, 2019 - Kamel Daoud, le peintre dévorant sa femme, Stock, 2018.
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