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Critique de Elletse


Je vais vous conter mes ressentis tout à trac mais je ne sais pas par quel bout entamer cette critique (ou plutôt, cette réflexion) car je n'en ai pas grand-chose à dire, c'est une lecture qui, pour moi, aussitôt fermée, sera oubliée.

Pourtant l'intrigue était bien du genre à m'attirer. Un roman sur sur l'écriture, sur le monde de l'édition, c'est du tout bénéf' pour moi. Comme le roman Aux quatre vents (aucun rapport entre eux mais je les ai reçus via Masse Critique et les deux sont sur l'écriture), je me suis réjouie de l'entamer mais les quatre premières pages sur l'état de son appartement m'ont d'emblée quelque peu désespérée. N'a-t-il rien à dire ? me suis-je dit. En poursuivant ma lecture, je suis tombé sur cet extrait :

“L'exercice semblait à ma portée. Toutes choses égales, il me rappelait celui auquel s'était jadis livré l'école du nouveau roman : décrire avec minutie des situations dénuées du moindre intérêt, mais, qui, cependant, capteraient l'attention du lecteur.”

… qui m'a fait de suite penser au début du roman et qui m'a amusé. Ces clins d'oeils littéraires au fil des pages font apprécier la lecture. de manière générale de toute façon, c'est un roman qui se lit très bien, avec une écriture simple, un langage courant, vivant. Mais j'ai été déçue. Je n'y ai pas trouvé la petite chose en plus, l'étincelle qui me fait aimer le roman et me donne envie de le garder pour le relire (bon j'en demande un peu trop peut-être). J'attendais, à chaque rencontre entre la célébrité et son nègre, j'attendais le déclenchement de l'histoire, le départ pour ailleurs... Mais non. On revenait à nos moutons, on restait dans ce microcosme parisien qui tourne en rond, on restait avec ce personnage sympathique par moments, et complétement décalé par d'autres ; tellement obsédé par les autres et sa femme de ménage.

C'est tout de même une lecture agréable. Qui ne me laissera pas un souvenir impérissable bien sûr, sauf pour cette phrase située en fin de roman :

“C'est pour les gens normaux, l'échec et la réussite. Ce qui compte pour nous, ce sont les blessures et les cicatrices. Nous sommes amochés à vie, depuis la naissance en fait, mais on avance.”
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