Grosse déception. L'auteur parle beaucoup de lui, de son accident. Il parcourt la France comme un défi, ou même une thérapie.
Ce que je n'ai pas aimé, c'est la manière dont il juge tout ce qu'il croise, les gens, les paysages. Il n'aime que les « chemins noirs », à l'abri de toute trace humaine, soit. Mais il extrapole, se fait le défenseur d'un temps révolu et rêvé, où tout était mieux.
En fait, il adopte le ton d'un vieux aigri, qui résiste contre la marche du temps.
Moi aussi j'aime les « chemins noirs », mais la lecture de cet ouvrage ne m'a pas fait le bien que j'en espérais.
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