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Critique de sandraboop
parfois, le hasard fait bien les choses. Catherine Testa y verrait sûrement une sunchronicité, ce fait, cet événement qui arrive au bon moment, sans forcément qu'on ne le comprenne mais qui fait sens.
en ce doux mois de novembre, avec cette grisaille et après 20 mois de pandémie qui ont conduit à des changements, le niveau de charge mentale n'a jamais été aussi élevé me concernant.
Le confinement, les couvre-feux (que j'ai vécu comme un confinement au regard de la charge professionnelle m'empêchant de sortir), les impacts physiques et psychologiques... on a cru à un après, mais c'est quand l après ?
cette période est donc propice à la réflexion sur soi, nos besoins, le temps, l'illusion : combien d'entre nous connaissons de personnes ayant tout plaquer pour partir de leur lieu de vie, de personnes ayant réalisé que leur travail ne leur correspondait pas et on choisit la reconversion, combien d entre nous, nous sommes rappeler la beauté de la nature et avons pris conscience de notre impact sur la planète ?
combien de nous avons subi les images ? l'information mais aussi la vie des autres qui semblaient pour certaines parfaites : cuisine, sport, soins de soi, famille heureuse ...
tout ça lors d'un premier confinement très ensoleillé .
et combien face à ces images se sont laissés berner en oubliant qu'on ne montre que ce qu'on veut que les autres voient.
quand nous avons été privé de liberté pour le bien commun au tout début de cette pandémie, avons nous pris le temps de nous connaître ? et ce temps est il le même pour tous ? vaste question : je suppose que mon temps et celui du personnel soignant ou de la grande distribution n'étaient pas les mêmes.
de même qu'il différant de personnes en chômage partiel qui s'occupaient d'une famille.
personnellement j'étais seule dans un appartement parisien avec un chat et un pc pour bosser sur la problématique économique et l application des lois quasi quotidienne que le gouvernement promulguait.
et au début, j'étais rassurée sur mon état car je ne m'ennuyais pas avec moi même et je me sentais utile.
mais ça n'a duré qu'un temps. avec une reprise de l activité j'ai espéré un retour à la normal qui ne vient pas : les entreprises sont restées parfois sur le zéro limite, l'équilibre pro/perso n est plus respecté, le perso a été bouscule pour moi mais aussi pour mon entourage.
quand j'ai lu cet ouvrage atypique, je me suis retrouver avec mes doutes, mes interrogations même si toutes ne sont pas les miennes.
Catherine Testa a écrit ce livre entre 2020 et 2021 et nous propose par thématiques des réflexions souvent courtes, ses notes, ses pensées, pendant cette période.
il pourra satisfaire plusieurs profils selon ce qui nous parle le plus.
l'objet livre est beau, au début j'ai presque cru tenir un recueil de poèmes mais si la forme est là, le contenu est contemporain.
j'ai juste envie de remercier l'autrice pour avoir poser des mots sur mes ressentis.
je vous souhaite une bonne lecture si vous faites ce choix.
en ce doux mois de novembre, avec cette grisaille et après 20 mois de pandémie qui ont conduit à des changements, le niveau de charge mentale n'a jamais été aussi élevé me concernant.
Le confinement, les couvre-feux (que j'ai vécu comme un confinement au regard de la charge professionnelle m'empêchant de sortir), les impacts physiques et psychologiques... on a cru à un après, mais c'est quand l après ?
cette période est donc propice à la réflexion sur soi, nos besoins, le temps, l'illusion : combien d'entre nous connaissons de personnes ayant tout plaquer pour partir de leur lieu de vie, de personnes ayant réalisé que leur travail ne leur correspondait pas et on choisit la reconversion, combien d entre nous, nous sommes rappeler la beauté de la nature et avons pris conscience de notre impact sur la planète ?
combien de nous avons subi les images ? l'information mais aussi la vie des autres qui semblaient pour certaines parfaites : cuisine, sport, soins de soi, famille heureuse ...
tout ça lors d'un premier confinement très ensoleillé .
et combien face à ces images se sont laissés berner en oubliant qu'on ne montre que ce qu'on veut que les autres voient.
quand nous avons été privé de liberté pour le bien commun au tout début de cette pandémie, avons nous pris le temps de nous connaître ? et ce temps est il le même pour tous ? vaste question : je suppose que mon temps et celui du personnel soignant ou de la grande distribution n'étaient pas les mêmes.
de même qu'il différant de personnes en chômage partiel qui s'occupaient d'une famille.
personnellement j'étais seule dans un appartement parisien avec un chat et un pc pour bosser sur la problématique économique et l application des lois quasi quotidienne que le gouvernement promulguait.
et au début, j'étais rassurée sur mon état car je ne m'ennuyais pas avec moi même et je me sentais utile.
mais ça n'a duré qu'un temps. avec une reprise de l activité j'ai espéré un retour à la normal qui ne vient pas : les entreprises sont restées parfois sur le zéro limite, l'équilibre pro/perso n est plus respecté, le perso a été bouscule pour moi mais aussi pour mon entourage.
quand j'ai lu cet ouvrage atypique, je me suis retrouver avec mes doutes, mes interrogations même si toutes ne sont pas les miennes.
Catherine Testa a écrit ce livre entre 2020 et 2021 et nous propose par thématiques des réflexions souvent courtes, ses notes, ses pensées, pendant cette période.
il pourra satisfaire plusieurs profils selon ce qui nous parle le plus.
l'objet livre est beau, au début j'ai presque cru tenir un recueil de poèmes mais si la forme est là, le contenu est contemporain.
j'ai juste envie de remercier l'autrice pour avoir poser des mots sur mes ressentis.
je vous souhaite une bonne lecture si vous faites ce choix.
