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Critique de TheWind
C'est l'histoire d'un roi qui ne voulait pas mourir mais c'est aussi celle d'un auteur qui est mort bien trop tôt !
Ce livre, c'est la première partie du manuscrit écrit par Jean Teulé juste avant sa mort. Un roman consacré à Louis XI, un roi jugé pendant très longtemps comme "un méchant homme" et un "grand roi". Entouré de personnages sinistres tels le barbier Olivier le Daim ou encore de son historiographe Philippe de Commynes, ce roi cruel et sadique aurait commis bien des abominations et bien des meurtres. C'est du moins ce que les manuels scolaires de la III e République ont laissé de lui comme image d'Epinal.
Ayant accédé au trône à un âge bien avancé pour un roi Capétien ( 38 ans), Louis XI, peu soigneux de sa mise et n'aimant pas le faste, était également sujet à des problèmes médicaux sévères. Très tôt, il souffrit d'hémorroïdes, de problèmes gastriques et d'une maladie de peau.
Faisant fi de l'image moins sordide qu'en donnent les historiens actuels, Jean Teulé nous présente un Louis XI, " Universelle Araigne", dans toute sa splendeur ! Un "monarque cruel, féroce, malsain", en prise avec les démons de la maladie et sa peur de mourir.
C'est du Jean Teulé ! du sordide, il choisit d'en faire une farce.
Mais, j'ai envie de dire, un peu à sa façon ironique et sarcastique : Rira bien qui rira le dernier.
Ce sont ses amis qui ont décidé de publier cet ultime texte de l'auteur à la plume acerbe et drôle. Ils ont bien fait !
On reste sur notre faim, forcément. A la page 89, le dernier chapitre s'achève par cette phrase prononcée par Louis XI : "Etre impitoyable..."
Ironie du sort, ne peut-on s'empêcher de penser et comme le fait également remarquer Philippe Jaenada, car cela sonne comme un dernier portrait de celui qui nous a bien fait marrer. Jean Teulé était souvent impitoyable mais qu'est-ce qu'on aimait ça, cet humour noir et sans pitié !
Ce début de livre s'accompagne de textes ou dessins divers de ses amis : Jaenada, Bilal, Dominique Gelli, Florence Cestac, François Delebecque, Philippe Druillet et Benjamin Planchon. A travers ces textes et dessins, ils rendent hommage à Jean, illustrent son dernier roman ou imaginent une suite à leur façon. Cette deuxième partie est fort touchante.
Ce livre, c'est la première partie du manuscrit écrit par Jean Teulé juste avant sa mort. Un roman consacré à Louis XI, un roi jugé pendant très longtemps comme "un méchant homme" et un "grand roi". Entouré de personnages sinistres tels le barbier Olivier le Daim ou encore de son historiographe Philippe de Commynes, ce roi cruel et sadique aurait commis bien des abominations et bien des meurtres. C'est du moins ce que les manuels scolaires de la III e République ont laissé de lui comme image d'Epinal.
Ayant accédé au trône à un âge bien avancé pour un roi Capétien ( 38 ans), Louis XI, peu soigneux de sa mise et n'aimant pas le faste, était également sujet à des problèmes médicaux sévères. Très tôt, il souffrit d'hémorroïdes, de problèmes gastriques et d'une maladie de peau.
Faisant fi de l'image moins sordide qu'en donnent les historiens actuels, Jean Teulé nous présente un Louis XI, " Universelle Araigne", dans toute sa splendeur ! Un "monarque cruel, féroce, malsain", en prise avec les démons de la maladie et sa peur de mourir.
C'est du Jean Teulé ! du sordide, il choisit d'en faire une farce.
Mais, j'ai envie de dire, un peu à sa façon ironique et sarcastique : Rira bien qui rira le dernier.
Ce sont ses amis qui ont décidé de publier cet ultime texte de l'auteur à la plume acerbe et drôle. Ils ont bien fait !
On reste sur notre faim, forcément. A la page 89, le dernier chapitre s'achève par cette phrase prononcée par Louis XI : "Etre impitoyable..."
Ironie du sort, ne peut-on s'empêcher de penser et comme le fait également remarquer Philippe Jaenada, car cela sonne comme un dernier portrait de celui qui nous a bien fait marrer. Jean Teulé était souvent impitoyable mais qu'est-ce qu'on aimait ça, cet humour noir et sans pitié !
Ce début de livre s'accompagne de textes ou dessins divers de ses amis : Jaenada, Bilal, Dominique Gelli, Florence Cestac, François Delebecque, Philippe Druillet et Benjamin Planchon. A travers ces textes et dessins, ils rendent hommage à Jean, illustrent son dernier roman ou imaginent une suite à leur façon. Cette deuxième partie est fort touchante.
