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3.51/5 (sur 23725 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Lô , le 26/02/1953
Mort(e) à : Paris , le 18/10/2022
Biographie :

Jean Teulé est un auteur français de romans et bandes dessinées.

Entré à "L'Écho des savanes" en septembre 1978, il en devient rapidement un pilier. Il s'inscrit dans la mouvance des auteurs qui travaillent à partir de photographies retravaillées. Fin 1981, le journal connaît des difficultés financières croissantes et il disparaît en janvier 1982. Il avait alors débuté l'adaptation du roman de Jean Vautrin, "Bloody Mary", dont les premières pages étaient parues dans le dernier numéro de l’Écho. Publié par Glénat en août 1983, l'album rencontre le succès critique et obtient lors du festival d'Angoulême 1984 un prix remis par la presse spécialisée, lequel prend le nom de prix Bloody Mary. À la fin de l'année 1983, Teulé entre à "Circus", l'un des mensuels de la maison d'édition, et en reste un collaborateur régulier jusqu'en 1986. De 1984 à 1986, il publie également trois nouveaux albums aux éditions Glénat. Arrivé très rapidement à maturité, Teulé sent poindre le risque du système, et décide de changer d'approche.
En janvier 1986, il publie dans "Zéro" le premier de ses reportages en bande dessinée. Quelques mois plus tard, ces histoires sont publiées dans (À suivre), le mensuel de bande dessinée des éditions Casterman. Cette collaboration cesse en 1989 et débouche sur deux albums, "Gens de France" en 1988 et "Gens d'ailleurs" en 1990. Le premier obtient l'Alph-Art du meilleur album français, le Fauve d'or 1989 au Festival d'Angoulême.
Il abandonne sur le coup la carrière de dessinateur et se lance dans la télévision dans "L'Assiette anglaise" de Bernard Rapp, puis "Nulle part ailleurs" sur Canal+.
Après ses expériences télévisuelles, il se consacre entièrement à l’écriture. Élisabeth Gille lui propose son premier contrat pour la maison Julliard, où il publie "Rainbow pour Rimbaud" (1991), "L'Œil de Pâques" (1992), "Balade pour un père oublié" (1995), "Darling" (1998), "Bord cadre" (1999), "Ô Verlaine !" (2004)," Je, François Villon" (2006), "Le magasin des suicides" (2007), "Le Montespan" (2008), qui obtient le Prix Maison de la Presse 2008, "Mangez-le si vous voulez" (2009), "Charly 9" (2011), "Fleur de tonnerre" (2013), "Entrez dans la danse" (2018), "Gare à Lou" (2018), "Crénom, Baudelaire !" (2020).

Jean Teulé meurt d'un arrêt cardiaque à la suite d'une intoxication alimentaire lors d'un repas dans un restaurant parisien. Il est le compagnon de l'actrice Miou-Miou (1950) de 1998 jusqu'à sa mort.
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Dossier et informations sur cet auteur

Pourquoi lire Jean Teulé aujourd’hui ?



Jean Teulé est un écrivain français aux multiples facettes. Homme de télévision, auteur de bandes dessinées et cinéaste, il est depuis quelques années également comédien. Connu principalement pour ses récits historiques drôles et instructifs, il joue de sa prose moderne et osée pour redonner vie à des personnages ayant autrefois existé, usant souvent d’anachronismes lexicaux familiers, devenus sa marque de fabrique.
Jean Teulé est né en 1953 à Saint-Lô dans la Manche. Élevé dans une famille communiste au sein d’un îlot réactionnaire, Jean Teulé et ses parents sont loin d’être les plus populaires de la région. Mal vus, ces derniers perdent très vite leurs emplois respectifs, accusés de représenter la “graine de Moscou”. Désemparée, la famille Teulé décide de se réfugier près de la capitale pour tenter de refaire fortune et s’installe finalement à Arcueil, en banlieue parisienne. Ces débuts difficiles auraient pu détourner le jeune Teulé de toute velléité artistique. Pourtant en classe de troisième, déjà très bon dessinateur, alors qu’il était destiné à une carrière de mécanicien pour cause d’exécrables résultats scolaires, son professeur de dessin lui propose des cours du soir. C’est ainsi qu’il est reçu à l’école de la rue Madame dans le 6ème arrondissement de Paris l’année suivante.
Le jeune Teulé devient alors progressivement dessinateur de bande dessinée et signe très vite ses premiers scénarios et albums. Alors que l’une de ses illustrations trône chez un libraire d’Arcueil, André Barbe, auteur de bande dessinée en vogue à l’époque, remarque son dessin et invite Teulé à rejoindre la rédaction de L’écho des savanes en 1978, une revue de bande dessinée fondée par Claire Bretécher et Gotlib. Rapidement, Teulé devient l’un des piliers de la rédaction où il travaille jusqu’à l’arrêt du magazine quelque quarante numéros plus tard suite à quelques problèmes de finances. Très vite, le style de Teulé s’impose sur le devant de la scène artistique. Il pratique la restitution photographique dont il propose peintures et reproductions, et se démarque de ses confrères par le réalisme de ses dessins.
Peu de temps après la fermeture du journal, Teulé décide de se lancer dans l’adaptation BD du roman Bloody Mary de Jean Vautrin. Publié par Glénat en août 1983, l'album rencontre un fort succès critique et obtient lors du festival d'Angoulême l’année suivante, un prix remis par la presse spécialisée, lequel prend le nom de Prix Bloody Mary. A la fin de l’année 1983, Teulé devient collaborateur pour le mensuel Circus, publié par sa maison d’édition, et ce jusqu’en 1986. Bien qu’occupé par cette publication régulière, Teulé ne laisse cependant pas tomber le dessin et édite entre 1984 et 1986, trois nouveaux albums : Copy-rêves, Filles de nuit et Sita-Java.
Face au succès critique qu’il rencontre, Teulé, méfiant, décide de changer son approche afin de ne pas s’enfermer dans un système artistique qui pourrait s’avérer trop restreint.

Jamais à cours d’idée, il se lance alors dans la bande dessinée de reportage, et publie son premier album de ce genre en 1986. Quelques mois plus tard, ces histoires sont reprises dans le mensuel de bande dessinée des éditions Casterman. Renouvelée à plusieurs reprises, cette collaboration perdure jusqu’en 1989 et permet à Teulé de publier deux autres albums, Gens de France en 1988 et Gens d'ailleurs en 1990.
Avide d’expériences et éminemment curieux, Teulé se lance en parallèle dans la télévision, et participe à des émissions culturelles comme L’Assiette anglaise ou Nulle part ailleurs sur Canal + dans lesquelles il est journaliste. C’est seulement en 1990 qu’il décide de se consacrer pleinement à l’écriture romanesque après avoir été sollicité par une éditrice lui affirmant qu’il est “un écrivain qui s’ignore”. 1991 est l’année de publication de son premier roman, Rainbow pour Rimbaud dont il signera lui-même l’adaptation cinématographique éponyme en 1996. Dans ce roman il incarne sa passion pour le poète par l’intermédiaire des traits de Robert, 36 ans vivant encore chez ses parents. Admirateur fasciné du célèbre Arthur Rimbaud, le jeune homme tente d’initier Isabelle à sa passion, dans un récit plein de loufoquerie, pas si éloigné d’un Boris Vian. A l’instar de ce premier livre, d’autres romans de Jean Teulé seront également hantés par des figures de grands poètes français, comme Ô Verlaine ! en 2004 ou Je, François Villon en 2007.
Dès lors les publications s'enchaînent et Teulé publie sans relâche au rythme soutenu d’un titre par an. Alors qu’à l’époque de l’Echo des savanes Teulé ne travaillait qu’en noir et blanc pour des raisons purement techniques, son oeuvre se colorise progressivement et Bloody Mary, publié en 1983, sera son premier album tout en couleur. Cet album constitue d’ailleurs une exception à plusieurs niveaux dans l’oeuvre de l’auteur. Premier album qu’il ne scénarise pas seul, il s’agit également de la seule adaptation qu’il signe à ce jour. Sans chercher plus de réalisme, ces couleurs lui permettent au contraire d’interroger le réel de façon permanente et d’interroger la notion de représentation même. Bien sûr, Teulé ne se contente pas de ces questionnements méta textuels et propose également des textes plus oniriques comme Filles de nuit en 1985.
Auteur de multiples titres toujours salués par la critique, Jean Teulé, avec son humour tonitruant et parfois même un peu méchant, a su remettre le Moyen âge au goût du jour, reprenant à son compte le “plaire et instruire” d’un Jean de La Fontaine. Mêlant habilement réminiscences de vécu réel et romances, l’auteur à la verve mesquine et généreuse sait nous émouvoir tout autant que nous faire rire et voyager.


Le saviez-vous ?



• Jean Teulé avait pour camarade d’école primaire le styliste Jean-Paul Gaultier

• Jean Teulé construit ses bandes dessinées à partir de photographies retravaillées sur lesquelles il dessine et peint

• Il est le compagnon de l'actrice de cinéma Miou-Miou

• Le Magasin des Suicides a été traduit en 24 langues

Jean Teulé a failli devenir mécanicien automobile

• Le récit de crime cannibale que raconte Jean Teulé dans Mangez-le si vous voulez est inspiré d’un fait réel !

• 4 des 15 romans de Jean Teulé ont été adaptés en bande dessinée et Longues peines et Fleur de tonnerre sont en cours d'adaptation cinématographique.

Chronologie



26 février 1953: naissance à St-Lô dans la Manche

1978 : Jean Teulé entre à L'Écho des savanes, alors que le journal en est à son numéro 44

1984 : Il est primé au festival d’Angoulême pour sa bande dessinée Bloody Mary parue un an plus tôt

1988 : Publication de Zazou!

1990 : Le festival d’Angoulême le remercie une nouvelle fois en le récompensant pour sa “ contribution exceptionnelle au renouvellement du genre de la bande dessinée”

1991 : Publication de Rainbow pour Rimbaud

1992 : Publication de L'oeil de Pâques

1996 : Teulé réalise l’adaptation de son livre Rainbow pour Rimbaud en long métrage

2007 : Darling, est adapté au cinéma par Christine Carrière avec Marina Foïs et Guillaume Canet

2008 : Jean Teulé reçoit le Grand prix Palatine du Roman Historique et le Prix Maison de la Presse pour Le Montespan

2009 : Je, François Villon obtient le Grand Prix de la Biographie et est adapté en téléfilm pour France 2 et Julliard publie Mangez-le si vous voulez la même année

2012 : Adaptation cinématographique de son roman Le magasin des suicides par Patrice Leconte

2015 : Publication d’Héloïse ouille, sur la vie d’Héloïse et Abélard


Influences littéraires



La plupart des écrits de Jean Teulé sont rattachés au True Crime, un genre littéraire essentiellement anglo-saxon, rencontrant quelques difficultés à s’exporter en France où il est souvent assimilé, à tort, au fait divers. Apparenté à du polar réaliste, ce genre se situe à l’opposé du Fiction crime ou “criminalité romanesque” : ses auteurs s’évertuent, dans ce genre, à décrire des scènes de crimes de la façon la plus pragmatique possible. Ce style narratif est d’ailleurs étroitement lié au journalisme et dans les faits, nombre d’écrivains de la réalité criminelle viennent directement du monde policier, comme Pierre Bouchardon, Marcel Guillaume ou Charles Diaz comme du milieu du journalisme, Paul Lefèvre, Pierre Bellemare ou encore Roger Colombani. Venant du monde du roman, on peut citer André Gide ou encore Jean Giono. Bien sûr, même si la fiction n’a pas sa place dans un ouvrage de True Crime, certains auteurs ont pris parfois la liberté de combler les lacunes de certaines enquêtes narrées. C’est parmi ces derniers que se situe Jean Teulé avec certains de ses ouvrages. Mangez-le si vous voulez de Jean Teulé est un parfait exemple d’ouvrage de True crime, récit dans lequel il fait relate un fait divers médiéval de cannibalisme.

Pour ses bandes dessinées, il en est tout autrement. Selon Dominique Warfa, auteur de science-fiction Belge, Teulé défend un « art de la distance », en proposant une version difficile de la bande dessinée, au graphisme travaillé et au propos complexe. En effet, les albums de Jean Teulé sont construits à partir de photographies retravaillées et sur lesquelles il dessine et peint directement. Chez lui, la photographie ne sert donc pas à rendre le dessin plus réaliste mais elle est à la base de sa pratique artistique. Loin d’être figées, ses planches véhiculent une impression de mouvement constant, dynamisées par les multiples modifications que son auteur a fait subir aux photographies originelles. Il explique d’ailleurs lors d’une interview en 1987 : “Si j’utilise la photo, c’est que j’estime qu’il faut se servir des outils de son époque. C’est dommage de se contenter encore d’un crayon et d’une feuille de papier alors qu’on dispose de nouveaux outils pour créer des images.”

Ils ont dit de Jean Teulé :



Jean-Paul Gaultier : “Sa façon d’utiliser la langue française est extraordinaire. Il est formidable.”

George Wolinski : "Jean est un homme charmant, mais dans ses livres, il n’écrit que des atrocités"
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1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de coeurs de Jérôme et la librairie La planète dessin à Paris. -Zaroff, La Vengeance de Zaroff - « Crénom, Baudelaire ! » de Jean Teulé adapté par Dominique et Tino Gelli chez Futuropolis -L'Oulipo par la bande par Étienne Lécroart chez l'Association 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE#COMICBOOKS #9EMEARTRetrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur :https://www.youtube.com/TraitpourtraitBDhttps://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/https://twitter.com/TPTBD

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vous avez raté votre vie ?

Avec nous, vous réussirez votre mort !
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— Trop de gens agissent en amateurs...Vous savez que sur cent cinquante mille personnes qui font la tentative, cent trente-huit mille se ratent. Ces personnes se retrouvent souvent handicapées sur des chaises roulantes, défigurées à vie, tandis qu'avec nous...Nos suicides sont garantis. Mort ou remboursé !
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- Allô ? Ah, c'est vous, monsieur Tchang ! Bien sûr que je me souviens de vous : la corde, ce matin, c'est ça?... Vous ?... Vous vouliez nous ?... Je n'entends pas (le client doit appeler d'un portable). Nous inviter à votre enterrement ? Oh, c'est gentil ! Mais vous allez faire ça quand ? Ah, vous avez déjà la corde au cou ? Alors, aujourd'hui mardi, demain mercredi... donc la cérémonie aura lieu jeudi. Ne quittez pas, je demande à mon mari...
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La vie est ce qu'elle est. Elle vaut ce qu'elle vaut ! Elle fait ce qu'elle peut elle aussi avec ses maladresses. Faut pas trop lui en demander non plus à la vie.
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- Et puis cesse de chantonner (elle l'imite):
"Bon-zou-our!..." quand des gens arrivent. Il faut dire d'un air lugubre : "Mauvais jour, madame..." ou: "Je vous souhaite le grand soir, monsieur." Et surtout, ne souris plus! Tu veux faire fuir la clientèle ?...
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-Si la lettre est pour votre femme, jointe à mon tableau, inutile de fermer l'enveloppe. Au palais, le service de contrôle du courrier-le "cabinet noir du roi"-interceptera vos mots.
-Ah, vous avez raison, reconnait Louis-Henri.
Alors le marquis, d'une insolence et d'une morgue inversement proportionnelles à sa petite fortune, écrit sur le verso de l'enveloppe :
Aux salauds et salopes qui entourent Sa Majesté et trouvent à se divertir dans ma correspondance !
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Jean Teulé
Les gens me disent souvent que mes livres sont très visuels, qu'on "voit" très bien ce que je raconte. Il y a une raison à ça avant d'être écrivain, j'étais dessinateur de bande dessinée. Et moi, pour raconter une scène, il faut que je la visualise. On associe souvent cette écriture au cinéma. Alors qu'il faudrait plus la rapprocher de la bande dessinée. D'ailleurs, quand je bloque pour raconter une scène, je la griffonne sur un bout de papier. Et une fois que je regarde le dessin, j'arrive à raconter la scène. La plupart des écrivains sont beaucoup plus intellectuels, beaucoup plus axés sur la psychologie de leurs personnages. Ils ont bien le droit. Mais moi, la psychologie, ça me casse les couilles. Je n'en ai rien à foutre. J'ai juste envie de raconter des histoires. Et qu'elles soient imagées. C'est ce qui doit attirer les gens de cinéma. Mais une fois que l'un des mes livres est adapté, je ne m'en occupe pas. Je ne m'occupe de rien. Je n'interviens pas sur les scénarios et ne donne aucun avis.
Magazine BRETONS - avril 2013
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Il est puni. Quand, à l'école, on lui a demandé ce qu'étaient les suicidés, il a répondu : 'Les habitants de la Suisse.
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On ne dit pas « au revoir » aux clients qui sortent de chez nous. On leur dit « adieu » puisqu'ils ne reviendront jamais.
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Jean Teulé
J'entend que des compliments sur ce livre, et moi elle m'a gonflé "Madame Bovary" ! Et y'a une phrase de Flaubert à la fin qu'il criait ce livre, à la fin fin il en finissait pas, il écrit à un copain photographe dont j'ai oublié le nom, il lui a écrit : "Elle commence à me faire chier cette conte qui prend son cul pour un coeur." Eh ben moi, c'est c'que j'pense, c'est un livre que je trouve casse-burnes mais alors c'est pas croyable.

La Grande Librairie, spéciale "Les livres qui ont changé votre vie", le 11 décembre 2014
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