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Critique de Henri-l-oiseleur


Non seulement il y a plusieurs littératures grecques, antique, byzantine, moderne, mais à l'intérieur de chaque époque, on trouvera une variété et une bigarrure étonnantes. le cas de Théocrite, poète alexandrin de l'amour, est notable en ce qu'il inaugure une autre poésie, lettrée, légère, dédramatisée, parfois précieuse, une poésie d'après la période classique, une poésie d'homme de lettres, création d'un individu artiste plus que d'un porte-parole de la cité et de la communauté. L'introduction de Maurice Chappaz nous rappelle bien à propos que la CIté comme unité centrale du politique est morte au temps de Théocrite, et a cédé la place aux grands états et empires monarchiques. Les conséquences littéraires sont visibles ici, dans le charme élégant d'une poésie qui n'a plus que le plaisir individuel du lecteur, la virtuosité de l'artiste, pour objectifs. C'est beaucoup.
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