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Critique de ElsaK
Je remonte à la source, en quelque sorte... J'ai commencé par la série des Sharko Hennebelle, et je me fais les plus anciens au gré de mes trouvailles, donc : en désordre. Ce qui n'est vraiment pas gênant, et plutôt sympa même de savoir que malgré tout ce que subit ce pauvre Sharko, la lumière l'attend un peu plus loin (avec pas mal de coups durs, OK).
Donc voilà le commissaire Sharko au bout du rouleau, un an après le décès tragique de sa femme et de sa fille. Il ne dort plus, s'occupe à peine de lui-même, et s'accroche à son boulot comme à une bouée de sauvetage. Il n'y a que son voisin-rasta-fumeur-de-joints qui égaye un peu son quotidien, et les visites d'une gamine paumée de son immeuble, aussi horripilante qu'attendrissante.
En découvrant le premier meurtre, là je me suis dit : "outch, c'est du lourd, du compliqué-tarabiscoté, peut-être un peu trop, ça risque de me gonfler". Parce qu'une mise en scène pareille, et le nombre de messages secrets à découvrir, ça pouvait augurer un truc qui se veut plus tordu qu'intéressant.
Ouf, non. L'enquête est ultra dynamique, on ne touche pas terre, pas le temps de respirer ni prendre une douche : on suit le rythme de Sharko l'increvable, au bord du gouffre de ses souvenirs, prêt à se fiche en l'air au coin d'une page tant la douleur du deuil l'assaille, mais le seul capable de mener à bien cette enquête.
La douleur du deuil, justement, est un thème à part entière, qui donne une dimension très juste et "humaine" au roman, malgré le maelström de sang et de cruauté.
Un bon roman, qui se lit d'une traite.
Donc voilà le commissaire Sharko au bout du rouleau, un an après le décès tragique de sa femme et de sa fille. Il ne dort plus, s'occupe à peine de lui-même, et s'accroche à son boulot comme à une bouée de sauvetage. Il n'y a que son voisin-rasta-fumeur-de-joints qui égaye un peu son quotidien, et les visites d'une gamine paumée de son immeuble, aussi horripilante qu'attendrissante.
En découvrant le premier meurtre, là je me suis dit : "outch, c'est du lourd, du compliqué-tarabiscoté, peut-être un peu trop, ça risque de me gonfler". Parce qu'une mise en scène pareille, et le nombre de messages secrets à découvrir, ça pouvait augurer un truc qui se veut plus tordu qu'intéressant.
Ouf, non. L'enquête est ultra dynamique, on ne touche pas terre, pas le temps de respirer ni prendre une douche : on suit le rythme de Sharko l'increvable, au bord du gouffre de ses souvenirs, prêt à se fiche en l'air au coin d'une page tant la douleur du deuil l'assaille, mais le seul capable de mener à bien cette enquête.
La douleur du deuil, justement, est un thème à part entière, qui donne une dimension très juste et "humaine" au roman, malgré le maelström de sang et de cruauté.
Un bon roman, qui se lit d'une traite.
