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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voici un histoire très courte, qui tient seulement sur une soixantaine de pages mais qui est à mon sens, un récit majeur de la culture comics, puisque nous y découvrons les origines de Harley Quinn.


Vous ne le savez peut-être pas, mais Harley Quinn est l'un des rares personnages à ne pas voir été crée en comics. Non figurez vous que sa première apparition a eu lieu dans un épisode de Batman, La série Animée dans les années 90, plus précisément en 1993 dans l'épisode « Chantage à crédit ».


Il est amusant de voir comment un personnage crée seulement pour être une acolyte, prendra au fil du temps de plus en plus d'ampleur pour presque 25 ans plus tard devenir l'un des personnages majeur de l'univers DC. Car que l'on aime ou que l'on aime pas Harley Quinn nouvelle version, il faut bien reconnaitre que DC Comics a bien su la mettre en avant ces dernières années, en lui accordant sa série régulière, et en la mettant en avant dans la série Suicide Squad dans lequel on peut voir un trio amoureux entre elle, Deadshot et le Joker.


Mais dans Mad Love, nous ne sommes qu'au début de l'histoire entre le Joker et Harley. le personnage est d'ailleurs complètement déjanté, et elle n'a de cesse que de vouloir satisfaire Mister J comme elle aime l'appeler, alors qu'il ne la remarque quasiment pas.


Dans ce court mais intense récit, nous assistons à un nouvel échec du Joker face à Batman, et Harley Quinn va s'employer pour trouver une nouvelle idée, pour offrir Batman à son cher Mister J. Ce sera également l'occasion de voir comment et pourquoi Harleen Quinzel va tomber amoureuse du Joker et comment il va la façonner pour qu'elle devienne son acolyte.


Comme je vous l'ai dit, le récit est court, soixante pages seulement pour une trentaine de minutes, donc je ne vous raconterez pas comment elle va s'en prendre pour piéger Batman, comment les choses vont finir, non, rien de tout cela dans mes critiques, vous le savez, je ne pile pas. Par contre, ce que je peux vous dire c'est que si vous souhaitez découvrir le personnage, c'est le récit à lire absolument. Après lire à vous de lire les nouvelles aventures solo d'Harley Quinn dans la collection DC Renaissance ou encore avec le Suicide Squad, mais Mad Love est LE point de départ, d'un des personnages les plus loufoques que l'on puisse trouver chez DC comics.

Lien : http://xander22.skyrock.com/..
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Super comics !
L'histoire de Harley Quinn est vraiment super, on retrouve le type de dessins de la série animée.
Bref, super comics que je conseille à tous les fans de Batman et même aux autres.
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Mieux vaut être seule que mal accompagnée ?!

Il était une fois une psychiatre nommée Harleen Quinzel : mignonne, naïve et sentimentale. Arrivée en mission dans le célèbre asile d'Arkham de Gotham City, elle fit la rencontre d'un prisonnier pas du tout charmant répondant au clivant et ambigu nom de Joker ! La suite ? Elle devint Harley Quinn, tomba raide dingue de son poussin et ils eurent beaucoup d'ennuis  !

Mad love : quelle claque graphique ! Cet album, je l'ai acheté en 2015 alors que j'errais dans les allées d'une librairie. Je ne lisais pas de comics mais quand j'ai vu sur la couverture LA Harley Quinn de MON dessin animé préféré, mon coeur a fait BOUM ! Il contient trois versions de Mad Love : la version originale, le storyboard version encrée et la mise en couleur initiale, avec une préface de Paul Dini, une postface de Bruce Timm et deux petites histoires.

Cette love story entre la Belle et la Bête a cependant une saveur particulière puisqu'elle relève bel et bien de l'amour toxique. Petite, je ne m'offusquais pas de voir, sur FR 3 « génération Minikeums heu heum », le Joker malmener Harley qui prenait (très) cher. Des coups, des mots pas du tout doux qu'elle encaissait sans broncher : pensez-vous, soumise et prête à tout pour son Poussin ! Lui présentable dans son costume cravate violet, elle risible dans son justaucorps bariolé avec ses pompons blancs sur la tête la faisant ressembler à la bouffonne de la farce. Aujourd'hui, avec mes yeux d'adulte, je m'interroge sur leur histoire : à travers ce couple défaillant, le scénariste Paul Dini voulait-il mettre en garde contre l'amour destructeur ? Sachant que le Joker n'avait pas la lumière à tous les étages. Sachant que ce dessin animé très adulte était visionné par des enfants. Sachant qu'Harley était un personnage nouveau, féminin et atypique dans son évolution.

Un excellent album court mais intense sur un amour à sens unique !

→ Comics acheté en 2015 @culturafr

📚 Vous aimerez aussi : Batman Aventures 1, 2, 3 et 4.
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Quel plaisir de retrouvé l'ambiance de la série animée Batman, le dessins est vraiment superbe, même si je préfère la mise en couleur originale. Certaines voix résonnées dans ma tête en lisant Richard Darbois, Jacques Ciron ou encore Pierre Hatet. C'est mon premier Comics DC par Urban Comics, la présentation est très soignée.
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http://lesmotspourrever.com/

Le Joker et son assistante Harley Quinn ont réussi à piéger le commissaire Gordon mais une fois de plus Batman intervient juste à temps et le sauve. Obligés de s'enfuir, le Joker se met aussitôt à élaborer un autre plan tandis que Harley a d'autres idées en tête. Malheureusement le Joker la repousse une fois de plus, affirmant qu'il n'a pas le temps pour ce genre d'activités, et Harley en arrive à la conclusion que si Batman est définitivement rayé de la surface de la Terre, l'élu de son coeur aura enfin du temps à consacrer à leur relation. C'est décidé, Harley Quinn va tuer le chevalier noir.

Je ne peux que commencer par dire que Harley Quinn est un de mes personnages préférés ! Quand je pense qu'elle n'existait pas avant la série de 1992 … Je ne remercierai jamais assez Paul Dini de l'avoir créée ! Ca fait du bien de la voir en solo. D'accord le Joker est quand même dans les parages et le plan d'origine est de sa conception, mais pour le reste Harley agit seule et elle nous prouve qu'elle est plus que capable de se débrouiller ! La façon dont s'en sort Batman est presque risible mais hey, on reste dans l'ambiance de la série alors le scénario ne doit pas être trop pousser non plus.

C'est une histoire qui se laisse lire avec plaisir, ponctuée de gags et d'une bonne dose d'humour. Ne cherchez pas ici de grands plans rigoureusement élaborés et complexes qui auront pour but de s'emparer de Gotham ou de détruire le monde. le scénario reste assez basique mais ça ne me pose aucun problème. A mes yeux le véritable intérêt de Mad Love c'est qu'on en apprend enfin un peu plus sur le passé de Harleen Quinzel. Quelques détails avaient été évoqués ici et là au fil de Batman, la série animée, mais rien de très approfondi. Nous avons droit ici à une évocation de sa vie universitaire et nous apprenons que même à cette époque elle était déjà prête à tout pour obtenir ce qu'elle voulait. Elle intègre par la suite l'équipe de psychologues de l'asile d'Arkham et y fait une rencontre qui bouleversera sa vie. Adieu Harleen Quinzel et bonjour Harley Quinn ! Parce que finalement Mad Love c'est ça, l'histoire d'un amour nocif, d'une femme éperdue mais dont les sentiments ne lui sont pas retournés et qui va suivre son aimé non seulement sur le chemin du crime mais aussi jusque dans la folie.

Sa détresse, son manque presque désespéré d'amour fait que je me suis encore plus attachée à Harley. Impossible de ne pas l'aimer, de ne pas vouloir l'aider quand le Joker la traite ainsi ! J'aimerais d'ailleurs énormément lire un jour une histoire où Harley prend son envol, ou du moins une histoire ou le Joker se rend enfin compte de son potentiel en tant que criminelle et qu'il cesse de la sous-estimer.

Graphiquement parlant le style de Mad Love peut en rebuter certains. Très « dessin animé », plus simplifié qu'élaboré, on est plus proche de la série tv de 1992 que Amère Victoire ou de la cour des hiboux. La couverture est d'ailleurs trompeuse parce que bien plus travaillée que le reste de l'oeuvre. Mais ça ne m'a pas dérangé outre mesure, peut-être (ou pas) parce que cette série a bercé mon enfance, donc que je suis déjà attachée au style. le côté enfantin du dessin entre parfois en contradiction avec le scénario. Par exemple il est presque déplacé de voir Harley en nuisette réclamer les attentions du Joker. Ou encore lorsque, plus loin dans l'histoire, on apprend qu'elle a séduit un professeur afin d'améliorer ses notes à l'université. Il y a une maturité dans le propos mêlant violence et amour qui va même jusqu'au suggestif. Un enfant n'y verra rien de choquant mais mon regard d'adulte a marqué une pause dans ma lecture et je me suis demandé si finalement c'était une bonne idée (même si de nos jours les enfants en voient bien plus que ça tous les jours à la télévision … Mon côté vieillot, sans doute ^^).

En supplément, l'album propose l'intégralité des crayonnés encrés, la mise en couleur initiale, ainsi que deux histoires courtes mettant en scène Poison Ivy et Batgirl. Les crayonnés auront au moins le mérite de m'avoir fait réaliser à quel point les choix des traducteurs sont parfois étranges et tellement loin de la V.O. Mais a part ça ? Honnêtement je suis un peu déçue. J'aurais préféré une autre histoire centrée sur Harley, peut-être aux côtés de Poison Ivy. Les deux mini histoires sur Poison Ivy et Batgirl sont peu développées et facilement oubliables. Dommage.
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