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Critique de mathildewm
Comment appelle-t-on un peintre qui ne peint pas ? Peut-on attendre indéfiniment l'étincelle créatrice ? Comment naît un chef d'oeuvre ?
l'Annonciation suit le parcours d'un peintre, des montagnes italiennes aux palais vénitiens.
Tombé en admiration devant un tableau de Titien, au fil de ses pérégrinations, l'artiste se passionne pour cette vierge qui écoute ce qu'elle ne voit pas. C'est le point de départ d'un projet, un portrait, à nul autre pareil. S'il est difficile de représenter une personne vivante, la complexité est décuplée lorsque cette personne ne vous répond pas...
L'itinéraire de la création, la vision de l'artiste sur son sujet, les relations entre eux sont autant de fils développés.
Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ensemble ou séparément. le peintre pose sur son entourage un regard aussi perçant et descriptif que détaché, somme toute, le rendant le premier surpris de ses propres sentiments et de ceux des autres. Ce regard quasi scientifique, raconté à la première personne, pose une barrière (bien inconsciente, apparemment) entre le narrateur et le lecteur : peut-être que lui voulait voir, ce que d'autres se seraient contentés d'entendre ?
Merci à NetGalley France et Librinova de m'avoir permis de découvrir ce roman !
l'Annonciation suit le parcours d'un peintre, des montagnes italiennes aux palais vénitiens.
Tombé en admiration devant un tableau de Titien, au fil de ses pérégrinations, l'artiste se passionne pour cette vierge qui écoute ce qu'elle ne voit pas. C'est le point de départ d'un projet, un portrait, à nul autre pareil. S'il est difficile de représenter une personne vivante, la complexité est décuplée lorsque cette personne ne vous répond pas...
L'itinéraire de la création, la vision de l'artiste sur son sujet, les relations entre eux sont autant de fils développés.
Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ensemble ou séparément. le peintre pose sur son entourage un regard aussi perçant et descriptif que détaché, somme toute, le rendant le premier surpris de ses propres sentiments et de ceux des autres. Ce regard quasi scientifique, raconté à la première personne, pose une barrière (bien inconsciente, apparemment) entre le narrateur et le lecteur : peut-être que lui voulait voir, ce que d'autres se seraient contentés d'entendre ?
Merci à NetGalley France et Librinova de m'avoir permis de découvrir ce roman !
