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Critique de palamede


Chez Tolstoï, l'angoisse face à de la mort est peut-être venue de son enfance de jeune orphelin. Il écrit, alors qu'il n'a que trente-deux ans : " Quand on réfléchit que la mort est la fin de tout, il n'y a rien de pire que le vie ".

Trois morts, une oeuvre où pointe la critique sociale, illustre parfaitement cette anxiété existentielle à travers la mort d'une vieille dame, d'un cocher et d'un arbre. La première meurt comme elle a vécu, acariâtre et tyrannique. L'arbre mort laisse sa place à d'autres arbres, et devient une croix sur la tombe du vieux cocher, disparu simplement, à l'image de sa vie.

Des vies qui s'achèvent, dans le mensonge pour la vieille dame, paisiblement pour le moujik, utilement pour l'arbre. La mort de trois êtres magnifiquement imaginée par Léon Tolstoï comme une suite logique de leur passage sur terre.
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