AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 214 notes
5
48 avis
4
43 avis
3
12 avis
2
1 avis
1
0 avis
Ils sont sept. Sept Veneurs à arpenter inlassablement le territoire américain à la recherche de Notre-Dame des loups, créature supposément débarquée sur le Nouveau-Continent à bord du Mayflower et qui serait à l'origine de la prolifération des lycanthropes sur le territoire américain. En cette année 1868, alors que le gouvernement des États-Unis entreprend de grignoter davantage encore les territoires indiens et que le pays se remet difficilement de la guerre de sécession, les Veneurs sont les seuls à véritablement connaître l'existence de ce monstre, et les seuls à se tenir entre la population et les meutes de la Dame, toujours plus nombreuses, toujours plus féroces. Récompensé en 2012 par le prix Imaginales pour son premier roman « La geste du sixième royaume », Adrien Tomas nous offre avec « Notre-Dame des loups » un roman haletant sous le charme duquel je suis totalement tombée. L'ouvrage est court, certes, mais en à peine deux-cent pages l'auteur parvient à élaborer une histoire cohérente et à créer des personnages profonds et nuancés aux côtés desquels je me serais bien attardée davantage.

Le procédé narratif adopté est simple : un chapitre, un narrateur, chaque fois un membre de la Vénerie que l'auteur nous donne l'occasion de découvrir plus intimement. Et le résultat fonctionne à merveille ! Chaque personnage possède ses secrets, son histoire, ses motivations et c'est au fur et à mesure que l'on fait successivement connaissance avec tous les Veneurs qu'on peut apprécier la façon remarquablement ingénieuse dont Adrien Tomas à construit son récit. Un récit qui parvient jusqu'à la toute dernière page à surprendre, et dont les nombreux rebondissements sont amenés fort habilement. Pari réussi également en ce qui concerne l'ambiance, à mi chemin entre le western et le récit horrifique : difficile de rester indifférent face à l'évocation de ces vastes espaces désert et de cette immense forêt blanche dans laquelle évoluent nos Veneurs et où rôdent les meutes de lycanthropes de la Dame. Les dialogues sont eux-aussi très réussis, tour à tour cyniques ou mordants, et renforcent l'impression d'authenticité qui se dégage du roman, que ce soit au niveau du décor ou bien des protagonistes. Mention spéciale d'ailleurs pour le personnage de Jack, véritable salopard que l'on ne peut toutefois s'empêcher d'admirer.

Troisième roman d'Adrien Tomas, « Notre-Dame des loups » est un roman passionnant mettant en scène des personnages aussi sombres que complexes et dans lequel l'auteur se réapproprie avec talent le mythe du loup-garou. Après le « Manesh » de Stéphane Platteau, voilà sans doute mon second gros coup de coeur de cette année 2014 !
Commenter  J’apprécie          575
Les conseils de ma chère et tendre m'ont encore frappé ! Oui, vous avez bien lu, les stigmates sont cuisants et, en parlant de griffes mal placées, Notre-Dame des Loups envoie du bois yo' ! Alors ramassez vos tripes et courrez comme moi aux trousses d'Adrien Tomas et de ses comparses chasseurs de wendigos !

À l'assaut de la Forêt blanche aux confins de territoires indiens pendant la conquête de l'Ouest américain, nous suivons une petite compagnie de Veneurs (on emprunte là un terme de chasse à courre, si vous préférez), des chasseurs spécialisés lancés dans la traque argentée de la Dame, la fameuse Notre-Dame des Loups, qui lancent régulièrement lycanthropes, appelés Rej ou wendigos, contre eux. Chacun leur tour, les membres de cette vènerie vont s'exprimer et faire avancer l'histoire de cette traque qui semble sans fin. Les charmeurs et écorchés vifs Arlington, Jonas et Billy, le vieux roublard Wilhelm Würm, la rugueuse Evangeline, la troublante Waukahee Oowesha et enfin Jack, leur chef : tous vont nous exposer leurs états d'âme face à cette chevauchée fantastique, mais meurtrière.
Cette « ballade au coeur de la Forêt Blanche », comme le présente parfois l'auteur en dédicaces, n'est clairement pas de tout repos, car il respecte un principe parmi les plus fondamentaux quand on écrit un roman : devoir raconter l'histoire la plus importante du monde à faire découvrir au lecteur. C'est tout à fait le cas ici. Les personnages jouent gros, c'est peu de le dire et le lecteur s'en rend rapidement compte. D'ailleurs, une fois l'habitude prise, on repère facilement les indices égrainés par l'auteur afin de prévenir les coups de théâtre, car il y en a ; le lecteur cerne vite la structure très bien maîtrisée par l'auteur, mais qu'il se permet de tordre un peu plus tard.

Notre-Dame des Loups n'est peut-être donc pas un roman parfait, mais c'est un coup de coeur, non seulement par son ambiance particulièrement léchée, mais aussi et surtout par ses personnages sacrément bien campés.

Commenter  J’apprécie          540
En plein coeur des forêts Américaines là où les vieilles légendes indiennes sont nées, un petit groupes d'hommes et de femmes affrontent le froid. Juchés sur leurs montures leurs colts à la ceinture, aux aguets, ils écoutent, observent, guettent l'indicible. A leurs côtés un groupes de molosses hargneux sur leurs gardes eux aussi, leurs muscles tendus prêts à bondir, les crocs saillants.

Au milieu de cette blancheur immaculée tandis que le soleil décline se dresse au loin l'indicible. le mal dont personne ne parle. Ceux qui l'ont vu préférant oublier pour ne pas faire vaciller leur esprit, ceux qui ne l'ont pas vu ne pouvant même pas l'imaginer.

On les appelle lycanthropes, loups-garous, wendigos. Peu importe ils sont l'ennemi et les veneurs n'ont qu'un seul but : tuer leur engeance pour préserver la leur. Mais pour ça il faut tuer la dame des loups.

Ils sont la 2ème vénerie, et nous les suivons dans leur traque qui semble éternelle. Depuis combien de temps sont-ils sur les routes ? Ils semblent n'avoir jamais rien connu d'autre et pourtant chacun d'eux à une histoire à raconter. A tour de rôle, chacun va prendre la parole. L'histoire avance ainsi avec un changement de narrateur à chaque chapitre. Une construction étonnante mais très adroitement menée. Elle permet d'avoir une vue d'ensemble des personnages et de les connaître au travers du regard de leurs compagnons et en étant dans leur tête. Pour autant on ne revit jamais deux fois la même scène. Comme les veneurs on avance. La traque n'attend pas. La traque et Jack surtout. Ce personnage m'a fait penser à Golgoth dans la Horde du contrevent. Cet homme ne vit que pour atteindre son objectif. Il est fait de détermination et de ténacité. L'objectif et rien d'autre tout le reste est secondaire, accessoire. Quels que soient les sacrifices et les moyens à déployer. Ses ordres ne se discutent pas. Marche ou crève.

Ces veneurs unis par la haine ne sont pas des personnages particulièrement sympathiques et pourtant je me suis surprise à les apprécier. A aimer cette traque mais aussi l'histoire de ces hommes et de ces femmes. Des histoires dans l'histoire qui donnent un ton intimiste au récit. Une lecture en huis clos, sur mes gardes, à guetter.

Ce livre m'a surpris jusqu'à la dernière page par ses rebondissements inattendus et par son originalité tant sur le fond que sur la forme.

Un western horrifique sur fond d'ouest sauvage qui m'a donné envie de poursuivre avec cet auteur. Belle découverte.
Commenter  J’apprécie          5036
Ce livre est tombé dans ma pàl suite à une pioche surprise de Senna. Je ne l'aurais probablement jamais lu sans cela. Il faut dire que le fantastique n'est pas du tout ma tasse de thé et je n'ai jamais été emballée par les histoires de loups-garous.

C'est sans surprise donc qu'au cours de ma lecture j'ai pensé que cela n'était pas prêt de changer. Cela étant dit, je ferai preuve de mauvaise foi en sous-étoilant ce livre pour ce seul motif. Il me faut reconnaître les qualités indéniables de ce roman.

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture et surtout l'originalité de la narration. Adrien Tomas donne la parole successivement à chaque personnage et ce qui lie le passage d'un personnage à l'autre est très accrocheur. Très vite on voit l'idée de l'auteur et on se demande comment va se faire la passe suivante.

J'ai été bluffée par le grand final.

Tout au long de ma lecture, j'ai pensé qu'adapté par Tarantino cette histoire ferait un très bon film. Je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer Würm sous les traits de Christoph Walz.

Merci Senna pour la balade!




Challenge SFFF 2022
Challenge mauvais genres 2022
Commenter  J’apprécie          437
En 1868, aux Etats Unis, une petite troupe hétéroclite nommée les veneurs, flanquée d'une meute de molosses, traque les lycanthropes et cherche à débusquer leur mère à tous: Notre-Dame des loups.

Sans être d'une originalité bouleversante, le roman d'Adrien Tomas réunit quelques atouts (beaucoup d'action, pas de temps morts, des personnages bien campés) qui suffisent à ce qu'un lecteur de fantastique un peu blasé comme moi y trouve son compte.

L'idée de découper le roman non en chapitres, mais en récits de l'action par les protagonistes eux-mêmes est bonne, encore que la narration est un peu trop similaire d'un personnage à l'autre - soucis déjà pointé dans d'autres critiques-, en outre, et à titre personnel, l'utilisation de terme résolument modernes ("ça me gonfle", etc...) dans la bouche de personnes censées vivre au XIX éme siècle m'a un peu gêné, tout comme l'utilisation du terme "canon", traduction littérale de "gun" pour parler des armes à feu.

Mais, il ne s'agit là que de détails qui ne nuisent pas à l'ensemble, qui pourrait constituer un fort bon scénario pour un film, ou une bande dessinée d'aventure/fantastique.
Commenter  J’apprécie          300
Un bon page-turner, au montage un peu surprenant, au début, mais on s'y habitue vite. Chacun des personnages parle, et nous dévoile ses motivations et ses émotions, tour à tour. C'est un peu survolé, toutefois. J'ai trouvé le traitement de l'intrigue et son dénouement un peu trop rapide.

C'est très bien écrit, nerveux et incisif. Je ne connaissais pas encore la plume de cet auteur français, et ça manquait à ma culture. Je lorgne depuis qu'il est sorti sur le très beau "Engrenages et sortilèges", je crois que je vais craquer, lol !

Et cette plume, justement, nous immerge totalement dans une ambiance hivernale, de western sauvage, d'histoires de chasses, si vous avez vu "The Revenant", bah là on est dedans !

Bref, ces temps-ci je ne lis que du bon (à part le Dostoievski, mais justement, ça pousse pas à se forcer, de lire que du bon à côté, lol !), c'est un vrai bonheur ! A lire, si vous aimez les histoires de "vrais" loups-garous pas gnan-gnan, même si je cherche encore "l'horreur", ici (c'est même pas gore !) !
Commenter  J’apprécie          295
Je l'assume, certains thèmes me sont très chers. La lycanthropie est l'un d'entre eux et j'essaie au maximum de trouver ces récits qui traitent le sujet. J'avoue avoir été très peu déçu, a contrario du vampirisme, et quand on rajoute de l'horreur, on attend presque la perfection (je frémis encore en pensant à « Garouage » de Nancy Averill Collins). Alors, quand j'ai vu que ce roman faisait cohabiter des cow-boys avec des bêtes poilues (cela dit, j'aurais pu dire l'inverse), je n'ai pas hésité longtemps.

Bienvenue au temps du far-west, dans une Amérique sauvage où l'homme blanc colonialiste extermine les peuples indigènes. Oubliez la poussière de l'Arizona, car nous sommes dans les contrées enneigées (c'est de saison), dans les forêts sombres de conifères. Ça y est ? Vous êtes dans l'ambiance ? C'est parfait. Ils sont sept, non pas une meute de lycanthrope, mais bien sept chasseurs – des veneurs – à la poursuite de la Dame blanche, cette louve, la mère de tous les loups-garous.

J'ai été agréablement surpris par le style de l'auteur, ça se lit très très facilement, mais aussi par la structuration du récit. Je ne voudrais pas divulguer (autrement dit spoiler), chaque chapitre est une vision vue par chacun des membres des veneurs.
Le tour de force réside donc dans le développement des personnages. Même si je me suis un peu embrouillé avec les noms, l'auteur fait en sorte de les rendre réels, si bien que l'on voit par leurs yeux, que l'on les suit par leurs réflexions.
L'autre qualité de l'ouvrage est son immersion. Je me suis senti embarqué à la fois dans l'époque, dans l'Amérique et dans le récit. Bien que les lieux soient désertiques, j'aurais préféré un peu plus de vie, c'est-à-dire plus d'interaction avec les villages isolés. Ceci n'engage que moi.

Si j'ai beaucoup aimé le récit, j'ai été un peu déçu par deux points. le texte manque cruellement d'action et ceci est dû à l'écriture qui se veut plus intimiste. Ce n'est pas une faiblesse en soi, mais plus une déception de mon point de vue. L'autre fait qui m'a dérangé concerne la fin.

Mes maîtres sont anglo-saxons. Pourtant, j'ai vu dans l'écriture d'Adrien Thomas un auteur de qualité. J'admire même son imagination. « Notre-dame des loups » mériterait une adaptation cinématographique, malheureusement, ils sont rares les écrivains français à avoir eu la chance de voir leurs oeuvres immortaliser (Pierre Boulle). Je ne connais pas bien l'exportation de notre culture littéraire vers l'étranger, mais je pense bien peu de nos écrivains ont la chance d'être publié outre-Atlantique. Quoiqu'il en soit, c'est un très bon livre, ça se lit très bien. Je lirai d'autres ouvrages de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          221
Les indiens les appellent wendigos, les blancs Reqs. Depuis deux siècles, ils ont fait leur apparition sur les terres du Nouveau Monde, se dissimulant la journée sous une forme humaine pour mieux pouvoir chasser la nuit sous forme lupine. le temps passant, leur existence a été découverte et le corps des Veneurs est né, un corps constitué de mercenaires voués à l'extermination des lycanthropes et à la protection des humains. Nous sommes en 1868 et un petit groupe de Veneurs s'enfonce dans la forêt. Au fin fond des bois, ils cherchent à débusquer Notre-Dame des loups, le monstre fantastique qui serait responsable de l'arrivée des loups-garous en Amérique et dont le meurtre pourrait chasser à tout jamais le Mal des terres civilisées. Mais la chasse est périlleuse, le gibier féroce et malin, et, petit à petit, les Veneurs voient leur groupe décimé…

Un western avec des loups-garous ! L'amatrice de stetson que je suis ne pouvait qu'être tentée… Après un bon apriori de départ, je sors de cette lecture mi-figue, mi-raisin. le récit est, à n'en pas douter, extrêmement prenant et se lit avec une grande facilité. L'alternance des points de vue – chaque chapitre étant narré par un personnage différent – est ingénieux et permet au scénario de nous ménager quelques belles surprises. Belle ambiance également, sentant bon le sang frais, la poudre et les tripes à l'air. Non, ce n'est clairement pas le fond qui pose problème, mais plutôt la forme. Si la structure est réussie, l'écriture l'est beaucoup moins. Je m'explique : sans être mauvais, le style est trop homogène, ne présentant aucune variation d'un personnage à l'autre. le petit cowboy immature s'exprime exactement de la même façon que le dandy allemand cultivé, ce qui appauvrit le concept de l'alternance des points de vue. Les personnages, charismatiques et intéressants vus de l'extérieur, perdent en intérêt quand ils prennent la parole – ce qui est tout de même un comble ! le tout s'avère plaisant et très efficace, mais aurait bénéficié d'une narration plus maitrisée. A recommander tout de même aux amateurs du genre.
Commenter  J’apprécie          220
Vous hurler « Cours, Forrest, cours » ou « Fuyez, pauvres fous » ne servirait à rien… La bête est plus rapide que vous ! le mieux, c'est de lui tirer dessus à coups de balle d'argent. Vous n'en avez pas ? Alors vous êtes morts ! Adieu !

Nous allons suivre 7 veneurs, 7 chasseurs de Rejs… Rejs ? Ce sont des wendigos, lycanthrope ou loups-garous. Sans jamais s'arrêter, ils arpentent le Nouveau-Continent sur leurs chevaux, avec des dogues casqués aux mâchoires d'argent pour éclaireurs.

En plein coeur de la Forêt blanche, aux confins des territoires indiens, pendant la conquête de l'Ouest américain et peu de temps après la fin de la guerre de sécession, nous allons chasser, traquer, tuer, éradiquer des lycanthropes qui agissent sous les ordre d'une mystérieuse Dame-Blanche. Pas la glace recouverte de chocolat, mais une louve, leur reine à tous, leur Mère.

Ce que j'ai aimé, dans ce roman, en plus de l'action qui ne subit que peu de temps mort, c'est le fait que chaque veneur raconte un chapitre. Changer de narrateurs de la sorte et faire tout les membres de la troupe a donné un plus à ce roman et je ne vous dirai rien de plus pour ne pas dénaturer la chose.

Du mystère, des tensions, de la brutalité, de la chasse autre que celle pratiquée par les petits bonhommes verts le dimanche, parce que ici, si tu loupes ton coup, le Rej, lui, ne te loupera pas. Et la moindre morsure, griffure est synonyme que tu verras ton Créateur car tes collègues veneurs ne prendront pas le risque de te voir te transformer en poilu aigri.

Les personnages qui compose la troupe de veneur sont bien campés, bien différents l'un de l'autre et sans en faire trop, l'auteur nous plonge dans le groupe et distille quelques mystères. Il en dit assez, mais ne nous dit pas tout. Ce sera progressif.

Le reste de l'histoire, vous l'apprendrez donc en chevauchant et en tuant des wendigos.

Le seul point qui m'a attristée, c'est que je n'ai pas ressenti très fort les changements de narrateurs. Ok, le nom du personnage est noté en haut du chapitre, mais là n'est pas le problème.

Alors qu'on a des membres de Vénerie bien travaillés, bien différents, sombres, complexes, lorsqu'ils passent en narrateurs, on sent moins cette différence. Elle est moins marquée. Comme s'ils devenaient plus lisses lorsqu'ils racontent. C'est l'effet que cela m'a fait.

Malgré tout, je ne bouderai pas mon plaisir parce que voilà un petit qui en a sous le coude, qui fait son boulot : nous entrainer dans une aventure de fou et qui donne plus de plaisir que sa petite taille ne pourrait laisser penser de prime-abord. Comme quoi, la taille ne fait pas tout !

Et puis, les dialogues sont souvent incisifs, mordants comme un Rejs, aiguisés comme un couteau d'argent et qui te percutent comme une balle d'argent dans ton pelage puant.

Alors c'est décidé, je vais hurler mon plaisir de lecture à la lune et grogner entre mes dents aiguisées que j'ai reçu mon lot de surprises vachardes dans ma gueule et que j'ai pris un plaisir fou à lire ce roman de 200 pages.

Comme quoi, la taille n'est pas importante… ça peut être court et bon.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          212
En Résumé : Je ressors finalement plutôt mitigé de ma lecture, le roman n'est en soit pas mauvais et remplit plutôt bien le rôle de divertissement tendu et sans temps morts, mais voilà de nombreux points m'ont soit laissé perplexe, soit paru un peu trop simplistes, soit se révélaient improbables. L'idée de départ est intéressante avec cette migration des loups-garous vers l'Amérique et offrant des rebondissements et des retournements de situation efficaces. L'univers n'est pas mauvais offrant même quelques aspects originaux, je regrette juste que le background sur les États-Unis soit finalement si peu utilisé, ne servant que vaguement d'image de fond. J'ai trouvé les personnages mitigés, entre ceux qui m'ont accrochés par leur construction et leur nombreux mystères et ceux qui m'ont laissé de marbre tombant un peu trop dans la caricature et la simplicité. La conclusion par contre m'a bien plu, offrant de nombreuses surprises, même si la dernière révélation, au vu de mes connaissances, est légèrement improbable. Je dirais que quelques pages de plus aurait par contre permit de densifier l'ensemble, mais en contrepartie aurait peut-être baissé le rythme. La plume de l'auteur se révèle énergique, efficace et entrainante. En tout cas cela ne m'empêchera pas de lire d'autres écrits de l'auteur.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          210





Lecteurs (415) Voir plus




{* *} .._..