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Critique de latina


J'aurais dû me méfier !
« Prix de l'optimisme » sur la couverture...
Mais bon Dieu, pourquoi ai-je quand même acheté ce roman !

Oui, c'est bien écrit. Les phrases s'emboitent les unes dans les autres, le vocabulaire est bien choisi.
Mais c'est tout.

D'abord, l'histoire me parait complètement invraisemblable et désordonnée.
Les 3 protagonistes et narrateurs chacun à leur tour (un ancien militaire devenu SDF et battu par un autre SDF, une jeune femme reniée par ses parents à cause d'un drame étant petite, et une prof chahutée par ses élèves et manipulée par son mari) sont recueillis par un certain monsieur Jean qui a fondé « l'Atelier » pour redonner confiance et courage à ces gens « accidentés de la vie. »
Jusque là, pourquoi pas...
Mais leur histoire personnelle – ainsi que celle des personnes les côtoyant - accumule tellement les défaites et les manquements, c'est tellement « gros » que cela en devient risible.
Et puis leur relèvement se fait trop vite, alors que rien n'est expliqué. Quelques conversations avec Mr Jean, et ils sont remis sur les rails. Enfin, un coup de théâtre final corrobore mon impression de gâchis. Et je rigole.
Pardonnez-moi, je dis que je rigole, mais je ris jaune.

Ensuite, cette psychologie de comptoir me donne de l'urticaire.
L'amoncellement de « belles phrases » sensées redonner du tonus m'exaspère, genre « Il faut tenir bon, c'est le secret, le seul » ou « Je veux affronter mes fantômes, je veux cultiver ma vie, la nourrir, la soigner, le passé ne me tirera plus vers le bas » ou encore « Il faudrait qu'il commence par s'accepter tel qu'il est : avec ses limites » ...

Bref, surfer à la surface des choses ne m'a jamais plu. Et boire l'optimisme à la grosse louche non plus.
Ne me dites pas que c'est un roman « pour les vacances ». Je déteste cette expression : pourquoi l'esprit devrait-il s'abêtir pendant les vacances et supporter toutes les inepties distillées par des auteurs soi-disant psychologues ?

Je ferme ce roman et je lis sur la 4e de couverture : « Valérie Tong Cuong est la nouvelle valeur sûre de notre littérature. » Je n'en finis pas de rigoler...
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