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Citations sur Dialogue avec moi-même (7)

N'ayez pas peur de nous , car nous sommes les seules victimes de nos terreurs intérieures. La psychose fait de nous des , avant toute chose, non des criminels vicieux et pervers mais de tout petits enfants. Nous ne sommes pas des monstres. Les seuls qui existent dorment en nous dans nos imaginaires. Malgré la profondeur de nos troubles, il nous appartient à nous de les dompter et finalement, de les assagir.
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On peut dire de l’obnubilation qu’elle est vraiment l’image typique de la perte de pouvoir intérieur. Tout d’un coup, souvent à cause d’un petit trauma -pour moi, c’était, par exemple, d’avoir regardé le troisième Star Wars au cinéma-, l’esprit se met à se scinder entre une partie à ce point sombre et maléfique qu’elle en paraît extérieure à soi, tandis que la partie que l’on associe à soi-même semble bloquée dans un coin de conscience et subit la prise de pouvoir de ce soi-même étrange, qui est soi sans l’être tout à fait. C’est d’ailleurs vraiment là le coeur de la schizophrénie qui n’est pas un dédoublement de la personnalité où les personnes intérieures se succèdent sans se reconnaître, mais plutôt une division de la pensée où les deux parties se côtoient et s’entrechoquent dans une guerre assez pénible. Vous marchez dans la rue, le visage glauque et tiré, mais votre conscience, elle, n’est habitée que par vous et vous savez qu’il n’y a qu’une seule solution pour gagner le combat : reprendre le contrôle de son visage et sourire, enfin ! Seulement, c’est impossible. Pour moi, ce n’est qu’en rentrant chez moi et en prenant rapidement mes médicaments que je peux rétablir l’équilibre. C’est une expérience qui est plus inquiétante que douloureuse. Mais effectivement inquiétante, car elle nous montre notre capacité à perdre notre pouvoir sur nous-même.
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La souffrance peut être un délice parce que le malheur est un sentiment plus accessible et plus reposant. Car une fois le malheur arrivé, il est facile à cultiver et, donc, procure une stabilité profonde au cœur de l'âme. Alors que le bonheur est beaucoup plus fragile. Il faut de durs efforts et beaucoup de patience et de sagesse pour apprivoiser le bonheur.
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