Joko, employé à la citerne de M. Borota, est chevauché par surprise par les congressistes de l'hôtel Concordia, puis les porte avec force empressement et tribulations ; l'affaire se termine en grand guignol. Ce mince récit est dans la veine provocante des Panizza, Jarry, Duchamp et
Vian/Sullivan, mais le mouvement panique créé par
Topor et Arrabal n'a
pas l'ampleur ni la postérité du dadaïsme ou du collège de pataphysique. Il y manque aussi l'humour. Ici l'humour est du côté de l'éditeur : il a trouvé un thuriféraire du nom de
Pacôme Thiellement qui annonce que
Topor est un écrivain du niveau de
Borges, un dramaturge de la trempe de
Beckett et un artiste aussi important que Giacometti ; et il intitule ses « nouvelles éditions » Wombat. Selon Wikipedia, le wombat est doté d'un « bouclier », plaque osseuse située sur les fesses, sous la peau. Lorsqu'un prédateur le poursuit, il bouche l'entrée de son terrier avec son postérieur. le wombat a la particularité de produire des crottes de forme cubique.
C'est 14 € pour les amateurs de Curiosa.
Commenter  J’apprécie         20