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Critique de KiriHara


L'Ange est un personnage né de la plume de l'auteur Paul Tossel, de son vrai nom Louis-Roger Pelloussat (1911-1980), qui apparaît entre 1946 et 1957 dans 23 courtes aventures disséminées dans les 550 fascicules de la collection « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi…

Edward Warency est un voleur d'un genre particulier. Il ne s'attaque qu'aux grands criminels qu'il dépouille de leurs biens mal acquis afin de les restituer à leurs légitimes propriétaires non sans oublier de percevoir sa part en remerciement.

Il est accompagné de la belle et dangereuse Diana Deel et a pour ennemi juré un collègue d'étude, l'inspecteur Kenneth Hartling.

Edward Warency est surnommé L'Ange du fait de sa bouille candide et ronde et de ses cheveux blonds et bouclés…

« le vampire de Falcomstone » est la 12e aventure de L'Ange et est initialement paru en 1954.

Edward Warency a rendu d'innombrables services sans jamais rien demander en retour. Aussi s'est-il fait, dans le milieu, si ce n'est des amis, du moins des gens redevables…

Aussi, quand il reçoit un message de l'un deux lui précisant qu'il y a matière à faire au manoir de Falcomstone un tel soir, il décide de s'y rendre. Mais avant, en cherchant à se renseigner sur les habitants du manoir, il apprend que son ennemi juré Kenneth Hartling s'intéresse également à eux. Prudent, en allant à Falcomstone, il décide de rendre visite à celui qui lui a envoyé le message. Mais celui-ci ne lui a rien envoyé.

Un piège ? Sûrement, mais, curieux et poussé par le goût de l'aventure, L'Ange décide d'aller à Falcomstone…

On retrouve donc L'Ange dans une courte aventure d'à peine plus de 9000 mots dans laquelle il va tomber sciemment dans un piège.

Certes, on se doute, format court oblige, que l'intrigue sera réduite et c'est forcément le cas. Un peu d'action, de réaction, et Warency, comme à chaque fois, ridiculisera Kenneth Hartling tout en s'en mettant plein les fouilles.

Rien de bien original, donc, dans ce titre, mais tel n'est pas non plus le but de l'auteur.

L'épisode est dans la lignée des précédents et se lit avec plaisir, mais il ne marquera pas l'histoire de la littérature, pas même celle de la Littérature Fasciculaire ni celle de la collection qui contient, dans le haut de son panier, la quarantaine d'enquêtes du commissaire Odilon Quentin de Charles Richebourg ou celles de l'inspecteur Lémoz de René Thomas (Louis Thomas Cervoni).

Au final, un épisode agréable à lire, n'en demandons pas plus, c'est déjà bien.
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