La Provinciale et autres pièces

Ce recueil comprend quatre pièces de théâtre, et commence par le Déjeuner chez le maréchal, pièce satirique écrite en 1849, mais interdite par la censure comme le Pain d'autrui, et qui n'a été publiée qu'en 1856, non sans modifications et coupures. Elle se déroule chez le maréchal de la noblesse, Balagalaïev, ce titre étant celui du représentant élu de la noblesse du district auprès de l'administration. le déjeuner, auquel participent le juge du district et quelques voisins, a pour objectif de réconcilier à l'amiable Bespandine et sa soeur Anna Kaourova, qui n'arrivent pas à se partager une terre héritée de leur tante. Tout le monde s'en mêle, on propose plusieurs formes de partage, et la dispute devient générale, avec même un duel à la clé, et Pekhteriev qui veut évincer Balagalaïev comme maréchal de la noblesse pour prendre sa place. Autant le frère est patient, autant la soeur est une insupportable chicanière, refusant tout par principe, même lorsqu'on lui offre le lot le plus avantageux. Découragé, l'hôte se retire, suivi de presque tous ses invités. le juge Souslov et le voisin Mirvoline décide de rester jouer aux cartes et boire un peu, et le juge de conclure «C'est ça, buvons, Mirvoline, buvons. Quelle femme, hein? Bien pire que ma Glafira Andreievna».

Les autres pièces sont La Provinciale, Conversation d-sr la grand-route et Un Soir à Sorrente, qui est la dernière pièce de l'auteur.