Michaël n'aime pas l'école

Michaël n'aime pas l'école et on le lui rend bien.
La directrice, les copains, sa belle-mère, chacun d'eux lui fait sentir qu'il est nul et qu'il ne réussira à rien dans la vie.
Ce qu'il n'aime pas, par-dessus tout, c'est sa vie depuis que sa maman est partie. Son papa fait comme s'il n'existait plus. Plus de mots, ni de gestes tendres, plus rien pour lui montrer qu'il est important pour quelqu'un, pour lui dire qu'il n'est pas nul.

Michaël a pourtant une passion : les animaux. C'est là qu'il trouve le réconfort. Les animaux ne le jugent pas. Ils prennent soin de leurs petits, ils sont parfaits.

C'est une très belle lecture, qui aborde avec sensibilité les dangers qui guettent l'enfance ou l'adolescence. Le plus grand danger étant de vivre sans amour, sans affection, sans personne sur qui s'épauler, sans personne à qui confier ses inquiétudes, mais aussi ses passions. L'enfant a besoin du regard bienveillant de l'adulte pour se construire, pour prendre confiance en lui et s'en aller chevaucher ses rêves.

Une histoire de retrouvailles émouvante entre un papa et un garçon, tous deux s'étant égarés dans le pays de la tristesse, tous deux n'ayant plus les outils pour être heureux.

Ah, les mauvaises notes à l'école, les appréciations désastreuses des professeurs qui ne tiennent pas compte de la détresse de l'enfant ! Heureusement, les enseignants ne sont pas tous comme Mademoiselle Dragon !