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Critique de mallollo


Adrian a 15 ans en 1982, est anglais et a la grande chance d'être un "ado de l'ère Thatcher". Il a de l'acné mais quand même une copine (qui répond au doux nom de Pandora), se tâte sur sa position face à la guerre des Falklands, rêve d'être un grand écrivain et envoie ses textes à un grand présentateur de la BBC-radio, qui ne sait plus comment faire pour le raisonner sans trop le décourager.

Adrian a aussi une famille, du moins au début, et comme n'importe quel ado de la génération suivante, sa famille va se métamorphoser, se doubler d'un amant pour sa mère (une mère qu'il qualifie de lubrique dans sa tendre carte de fête des mères), d'une maîtresse enceinte pour son père. Et ce n'est pas fini...

Adrian a aussi une famille de coeur, Bert et Queenie, deux vieillards au caractère bien trempé (pour ne pas dire "de m*****", en ce qui concerne Bert), qui vivotent tant bien que mal et donnent toute leur affection aux seules personnes qui s'intéressent à eux: Pandora, Adrian et Sabre, le chien-loup qui a plus de dents que ses 2 maîtres réunis.

Adrian écrit son journal (depuis au moins 13 ans 3/4, épisode précédent de ses aventures), et c'est à travers ces pages qu'on suit son quotidien, ses tracas d'ados, ses questions existentielles. Faut dire qu'Adrian est quand même un ado attachant, aussi touchant que maladroit dans la vie. C'est un vrai plaisir de le suivre dans ce 2e épisode (il parait qu'il y en a 9 au total, à tester).
Lien : http://www.critiqueslibres.c..
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