Si je baisse les bras cette fois, je les laisserai toute ma vie et alors, quel sens cela aurait de vivre ?
- Elle est immense et montre des choses immenses.
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- Sais-tu, ma chérie, que derrière les choses les plus immenses se cachent parfois des choses minuscules ? [•••] Et ces choses immenses reposent sur des choses minuscules, mais bien plus précieuses, fortes et résistantes.
Le manque me tue, c’est injuste, on n’a pas le droit de séparer des enfants de leurs parents, même s’ils ont trahi leur patrie. Surtout que maman n’a trahi personne.
D'ailleurs, je ne sens aucun reproche dans la remarque d'Irina Pavlovna. Elle se comporte presque comme si j'étais sa chef : moi, une adolescente de la taille d'une petite fille de huit ans. C'est tout de même étrange, mais j'ai l'impression qu'elle me connaît depuis longtemps et qu'elle voit en moi des choses que j'ignore moi-même.
La professeur nous a expliqué qu'il ne fallait surtout pas représenter les horreurs, les défaites, les morts... Aucune image négative ou triste de la guerre ne doit apparaître : une oeuvre patriotique se doit de ne montrer que les héros et leurs victoires.
Ils ont du mal à cacher leur étonnement, ils s'attendaient à une jolie jeune fille de dix ans, pas à une enfant de dix ans !
Nina, où qu’ils t’emmènent, enfuis-toi, retrouve ta grand-mère, elle t’expliquera.
L'histoire se passe à Moscou Nina Volkovitch est amenée à quitte sa mère elle est envoyer a un orphelinat ou sont réunies" tout les ennemis du peuples" Nina va se faire une amie Vera qui va l'aider dans tout son parcours car Nina a une très petite taille malgré ses 15 ans alors les filles de l'internat se moque d'elle mais elle va en jouée a très bientôt
[1948. Nina, 15 ans]
Je me focalise sur le slogan inscrit en lettres d'or en dessous d'un immense portrait de notre chef bien-aimé, le petit père des peuples, Joseph Staline : 'On ne vainc pas l'ennemi si l'on n'a pas appris à le haïr'. C'est une des phrases que se répétaient les soldats de l'armée rouge pour rester vaillants au combat pendant la guerre.
(...)
- Ils ont mis [ce slogan] au réfectoire pour que nous autres, filles de traîtres, on comprenne qu'il vaut mieux être du côté des vainqueurs et ne pas exciter leur haine.
(p. 29-31)