toute vie est une hypothèse
où s’entête un reste de fumée
les oublis
ne sont pas des boucliers
comment expliquer
l’oubli du destin
comment expliquer l’ordre des nuages
le silence déchu
au sommet des montagnes
je dépose mes rêves
avant que le feu
éteigne les mirages
je ne connais plus le rivage
ni tes paumes dans la marée
je sais où se découpent les entiers
sur la peau frileuse aux baisers