Contrairement à d'autres membres de Babelio, je ne vais pas dire que ça n'est pas la curiosité qui m'a poussée à lire ce livre : ce serait pur mensonge.
Lors de la sortie de
Merci pour ce moment les journalistes se sont tellement enflammés que j'ai eu le désir de savoir pourquoi. Je n'ai pas eu envie de me contenter des «morceaux choisis» illustrant les articles de la presse.
Je ne m'attendais pas à de grandes révélations sur
François Hollande mais j'espérais, assez naïvement je dois l'admettre, à un mélange entre un journal intime et une réflexion politique sur le mandat du Président. Je n'avais pas oublié que Valérie Trierweiller a été pendant près de vingt ans journaliste politique et son avis en tant qu'ex-compagne et journaliste pouvait être intéressant.
À la place, j'ai lu une très longue litanie sur les mésaventures amoureuses de Valérie Trierweiller. C'est une femme blessée qui s'exprime et rien d'autre. Lorsqu'elle ébauche une analyse politique pertinente, elle la désamorce tout de suite pour revenir sur ses malheurs. Dommage.
Pendant 300 pages, l'auteur se place en victime et tente de redorer son blason. Elle se donne le beau rôle et chouine. J'ai été amusée de la voir s'envelopper dans les draps de la vertu et fustiger
François Hollande et Julie Gayet alors qu'elle même n'a éprouvé aucun remord envers
Ségolène Royal. Valérie Trierweiller ne manque pas d'audace et c'est là sa seule qualité.
Ce qui m'a le plus choquée dans ce livre, ce n'est pas les propos soit-disant tenus par
François Hollande mais l'aspect brouillon du livre. J'ai eu le sentiment de lire un premier jet et pas du tout la version définitive. Valérie Trierweiller passe d'un sujet à l'autre, fait des ellipses, revient en arrière et l'ensemble est désordonné. Et pour couronner le tout, ce n'est franchement pas très bien écrit. Venant d'une journaliste, c'est plutôt surprenant.
J'ai fini
Merci pour ce moment il y a une semaine et il ne m'en reste pas grand chose. Je pense que je l'aurais oublié totalement dans quelques mois.