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Critique de le_chartreux
De main en main…
J'aurais pu passer à côté ; j'aurais pu… car il s'agissait d'un retour de prêt à la bib' ; je le vois sur une pile qui attend qu'on le range ; la couverture m'interpelle et je trouve son – petit – format plutôt pratique (26 cm par 20) car dehors il pleut à verse et je n'ai pas de sac (je pourrais ainsi facilement le glisser dans mon trench-coat, me dis-je).
Si dehors le temps était sombre, ce fut une idée vraiment lumineuse car c'est une bonne pioche !
Il s'agit d'une histoire drôle, inattendue, moitié potache, moitié sérieuse, avec en toile de fond des sujets graves comme le divorce, la trahison, l'envie, l'ennui, des amitiés embarrassantes, voire nauséabondes, le tout comme on caresserait à rebrousse-poil le dos d'un chien mouillé ; ça pue le chien mouillé – d'accord – mais il s'avère être un sacré bon copain fidèle, et tout et tout, sur lequel on peut compter et qui réserve de bonnes surprises.
Et c'est une bonne surprise !
Le dessin en soi n'a rien d'exceptionnel ; il s'agirait même d'un petit retour en arrière tant j'ai l'impression de retrouver le meilleur du style de Franquin ou de Seron, mais la mise en couleur est très réussie et le scénar… est malabar !
Entendez par malabar, quelque chose d'exotique, de poivré, de mou et de sucré, de costaud, et qui rue dans les brancards.
J'aurais pu passer à côté ; j'aurais pu… car il s'agissait d'un retour de prêt à la bib' ; je le vois sur une pile qui attend qu'on le range ; la couverture m'interpelle et je trouve son – petit – format plutôt pratique (26 cm par 20) car dehors il pleut à verse et je n'ai pas de sac (je pourrais ainsi facilement le glisser dans mon trench-coat, me dis-je).
Si dehors le temps était sombre, ce fut une idée vraiment lumineuse car c'est une bonne pioche !
Il s'agit d'une histoire drôle, inattendue, moitié potache, moitié sérieuse, avec en toile de fond des sujets graves comme le divorce, la trahison, l'envie, l'ennui, des amitiés embarrassantes, voire nauséabondes, le tout comme on caresserait à rebrousse-poil le dos d'un chien mouillé ; ça pue le chien mouillé – d'accord – mais il s'avère être un sacré bon copain fidèle, et tout et tout, sur lequel on peut compter et qui réserve de bonnes surprises.
Et c'est une bonne surprise !
Le dessin en soi n'a rien d'exceptionnel ; il s'agirait même d'un petit retour en arrière tant j'ai l'impression de retrouver le meilleur du style de Franquin ou de Seron, mais la mise en couleur est très réussie et le scénar… est malabar !
Entendez par malabar, quelque chose d'exotique, de poivré, de mou et de sucré, de costaud, et qui rue dans les brancards.
