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Critique de Laurent6767


Le nom seul du poète sert de titre à cet essai. Un patronyme qui reluit tel un gage de qualité, qui réveille maints souvenirs et qui renvoie à nos lectures secrètes, parfois déconseillées par les instances catholiques car, on l'a aujourd'hui oublié, Charles Baudelaire traînait une réputation difficile, coincé entre ses aspirations et l'existence qu'il menait dans la vie quotidienne. le réduire à son seul spleen serait occulter une large part de son talent. Pourtant, il se sentait incompris, mal dans sa peau, malade dans sa tête, maudissait sa paresse alors qu'il rêvait de fulgurances, d'ordre, de luxe et prônait un travail acharné pour devenir l'égal d'Homère. En opposition à l'esthétique de son époque, il rédigeait des vers qui se détachaient de la morale, les voulait pulsionnels, tissait des liens ténus entre ses critères de beauté et ce qu'il ressentait au fond de son être. Une bio servie tout chaud par Troyat en forme olympique !
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