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Critique de fleya


Encore une fois une masse critique de Babelio m'a permis de découvrir ce premier tome de la duologie Paprika.
Je connaissais déjà Paprika de par son adaptation cinématographique de satoshi Kon , et de ce que je me rappelle du film, c'est que je n'avais pas compris grand chose, que c'était tiré par les cheveux, complètement barré, et très coloré! Malgré tout quand j'ai vu que la maison d'édition Ynnis dont j'apprécie beaucoup ses diverses parutions (surtout du studio Ghibli mais pas que), j'ai trouvé très alléchant de pouvoir me replonger dans cet univers une petite quinzaine d'années plus tard.
Si à la lecture du premier chapitre, je me suis dit que je ne comprendrai à priori pas plus le roman que le film d'animation, à coup de vocabulaire "dispositifs PT", "tentative d'indépendance transcendantale", "victime d'une contre-invasion" et j'en passe. Je me perdais aussi dans la liste des trop nombreux personnages, qui bien évidement ayant un nom et prénom japonais, (ce qui semble logique quand on lit un romancier japonais) ne m'aidait pas à me repérer facilement les personnages ... au bout de quelques chapitres, je me suis tout de même surprise à être rentrée complètement dans le roman et à lire avec une facilité déconcertante les quelques 360 pages en voulant connaître la suite. (car oui j'ai évidement tout oublié du film, hormis les couleurs et les grenouilles (qui d'ailleurs ne se sont jamais manifestées dans ce premier roman)).
Paprika est donc une lecture très attractive et hors du commun.
Quelques éléments m'ont tout de même chagriné, c'est le désir, les fantasmes sexuels qui se font ressentir tout au long du roman. Bon en même temps quand le tome 1 se nomme Paprika "dangereux fantasmes", il faut quand même se douter qu'il y aura un lien avec la sexualité. Mais j'avoue que certaines scènes m'ont gêné, l'acceptation du viol, des personnages complètement déglingués et qui ne pensent qu'à ça et cette fameuse Paprika ou Atsuko Chiba selon vos préférences qui tombent amoureuses de tout ce qui bougent! Ok peut être qu'il y a un peu de Freud là dedans , dans le genre "tout est sexuel" (je ne suis pas allée bien loin dans mes lectures de Freud mais c'est ce que j'en est retenu, peut être à tord). J'ai comme l'impression que l'auteur s'est créé son propre fantasme avec cette Paprika "presque" parfaite.
Sur ce, je pars voir mon libraire du coin pour me procurer le 2eme tome , impossible de ne pas connaitre le fin mot de l'histoire. Puis je pourrai me replonger dans le film pour comparer l'expérience de cette lecture avec le génie de Satoshi Kon.
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