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Critique de mellemars


Typiquement le genre de livre que j'adore et que je déteste en même temps. Parce que si le pitch de base a tout pour me plaire (j'adore les voyages dans le temps, le film Titanic et je crée des costumes historiques) le traitement est vraiment tout pourri. D'abord, ça se sent que l'auteur est fan du film et n'a pas fait beaucoup d'efforts de recherche autour de cet événement qu'est le naufrage pour construire son intrigue. Toutes les scènes du film en première classe y passent. Si aux premières scènes on peut se dire que c'est marrant, ces clins d'oeil, au bout du quarantième (genre la scène du caviar) ça m'a largement soûlée et je me suis juste dit: mais en fait, elle n'a pas d'imagination cette nana??? Il y avait mille autres histoires à faire vivre à Louise (surtout sur un bateau pareil) qu'un mauvais repompage de celle de Rose de Witt Bukater. (Et encore, au moment où j'écris ça, j'en suis qu'à la moitié du livre.) L'intrigue est donc ultra prévisible, et également pleine d'incohérences et d'anachronismes. Par exemple: Louise sait qui sont Benjamin Guggenheim et Lucille Duff-Gordon, elle entend les noms de Bruce Ismay, de Murdoch et du capitaine Smith, mais elle se rend compte qu'elle est sur le Titanic seulement après avoir passé toute une journée dessus!!! Et on ne peut même pas trouver comme excuse que l'histoire se passe dans une réalité alternative où le film de Cameron n'existe pas, puisque qu'un des camarades de classe de Louise en parle au début. Niveau anachronisme, Louise se retrouve dans la peau d'une actrice de 17 ans (mais ouiiiii) en première classe donc. Si Rose devient actrice après avoir vécu le naufrage, c'est pour changer totalement de vie et briser avec les conventions. Mais j'ai vraiment du mal à croire qu'on puisse être actrice ET de la haute société, surtout en 1912, qui étaient vraiment les tout-débuts du cinéma. Actrice voulait toujours dire Prostituée dans la tête des gens, et ce au moins jusqu'à l'âge d'or d'Hollywood.
Après avoir terminé le livre, je me rends compte que les repompages du film sont encore plus nombreux que prévu et c'est assez décevant. Mais point fort, toute l'histoire ne se termine pas sur "ce n'était qu'un rêve" et on va même avoir droit à d'autres voyages grâce à d'autres fringues vintage. Peut-être que ça sera moins stupide dans la suite, à moins que l'auteur se mette à repomper le Marie-Antoinette de Sofia Coppola :P (Pfff, et puis trouver une robe 1780 dans un boutique vintage, faut s'accrocher, déjà que les robes de Lucilles Duff-Gordon sont toutes dans des musées ou au mieux des ventes aux enchères...)
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