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Critique de Davalian
Les challenges ABC Critiques (lettre T) et Pavés sont l'occasion de découvrir un roman méconnu d'un auteur connu : le roman de Jeanne d'Arc de Marc Twain. Il s'agit là d'un ouvrage méconnu et d'une profondeur insoupçonnée.
Autant le dire d'emblée : il s'agit d'un roman, sérieux certes, mais qui demeure un roman. de nombreux passages s'éloignent de la rigueur scientifique et se teintent de partis pris : les voix et les visions sont considérées comme réelles, l'écrivain mène une croisade contre l'oubli et les responsables du funeste destin de la Pucelle, les Anglais et Bourguignons sont les affreux (le manichéisme est ici quasi-omniprésent). Pour autant, il laisse la plume à un certain Louis de Conte, page (difficile de dire écuyer) et intime de Jeanne. Voilà un fil conducteur qui va permettre de suivre le récit de la jeunesse de Domrémy jusqu'aux flammes de Rouen. Les passages les plus emblématiques tiennent une place particulièrement importante : Vaucouleurs, Chinon, Poitiers, Orléans, Rouen...
Un important travail de collecte a été fait, dans un contexte particulier (la procédure en béatification) qui n'est curieusement pas évoqué. le roman, écrit pas un auteur passionné, qui a effectué un nombre important de recherches se positionne clairement mais sans dévoiler ses intentions. Il donne toutefois un coup de projecteur sur des épisodes que le mémoire collective oublie facilement : la bataille de Patay, en est un bel exemple.
Le roman mérite d'être lu, republié et apprécié à sa juste valeur. Il s'agit d'un chef d'oeuvre romanesque écrit depuis un pays étranger. Tout est réuni pour composer une épopée, malgré une temporalité courte et l'absence d'intrigue amoureuse (si l'on excepte quelques rares passages concernant certains personnages secondaires). Voilà donc une belle occasion de se détente et de redécouvrir un mythe fondateur de notre pays, vu différemment.
Si l'écriture et le récit sont d'une fluidité et d'une limpidité rares, la taille du roman risque d'en rebuter plus d'un... Que ceux-ci s'accrochent car ils vont découvrir une lecture aussi intéressante que propice à de nombreuses réflexions !
Autant le dire d'emblée : il s'agit d'un roman, sérieux certes, mais qui demeure un roman. de nombreux passages s'éloignent de la rigueur scientifique et se teintent de partis pris : les voix et les visions sont considérées comme réelles, l'écrivain mène une croisade contre l'oubli et les responsables du funeste destin de la Pucelle, les Anglais et Bourguignons sont les affreux (le manichéisme est ici quasi-omniprésent). Pour autant, il laisse la plume à un certain Louis de Conte, page (difficile de dire écuyer) et intime de Jeanne. Voilà un fil conducteur qui va permettre de suivre le récit de la jeunesse de Domrémy jusqu'aux flammes de Rouen. Les passages les plus emblématiques tiennent une place particulièrement importante : Vaucouleurs, Chinon, Poitiers, Orléans, Rouen...
Un important travail de collecte a été fait, dans un contexte particulier (la procédure en béatification) qui n'est curieusement pas évoqué. le roman, écrit pas un auteur passionné, qui a effectué un nombre important de recherches se positionne clairement mais sans dévoiler ses intentions. Il donne toutefois un coup de projecteur sur des épisodes que le mémoire collective oublie facilement : la bataille de Patay, en est un bel exemple.
Le roman mérite d'être lu, republié et apprécié à sa juste valeur. Il s'agit d'un chef d'oeuvre romanesque écrit depuis un pays étranger. Tout est réuni pour composer une épopée, malgré une temporalité courte et l'absence d'intrigue amoureuse (si l'on excepte quelques rares passages concernant certains personnages secondaires). Voilà donc une belle occasion de se détente et de redécouvrir un mythe fondateur de notre pays, vu différemment.
Si l'écriture et le récit sont d'une fluidité et d'une limpidité rares, la taille du roman risque d'en rebuter plus d'un... Que ceux-ci s'accrochent car ils vont découvrir une lecture aussi intéressante que propice à de nombreuses réflexions !
