On imagine la narratrice jouant sur son clavier une oeuvre dont les variations lui évoquent tour à tour son enfance, fille unique couvée par une mère castatrice, un mari, Casimir, un peu macho, son fils adoré, Némorino, avec qui elle partage la passion du basket, et, thème récurrent, comme un refrain, le souvenir d'Hap, son maître de musique, un amour désappointé en bord de Seine, mais n'est-ce pas l'aspect embryonnaire, fugace, inabouti qui rend inoubliable un tel amour?
Magnifique écriture de
Maryna Uzun (que je remercie pour l'envoi de son livre), délire poétisé dans lequel mon esprit trop pauvre et pas suffisamment cultivé peinait parfois à y mettre du contenu.
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