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Critique de de


Un homme, Abou meurt. le présent d'une femme adulte, Homeyra, son passé remémoré de fillette espiègle. La grand-mère figée Aziz, la mère Mahrokh, une femme déjà en refus. La vie quotidienne, les mots de tous les jours.

L'amitié de deux fillettes, Homeyra et Azar.

La crainte des hommes du regard des hommes sur les femmes, y compris de celui de l'aveugle Shams. « C'est la première fois que je trouve en face de paires d'yeux masculines et que je perçois la différence de mon sexe avec le leur ; ça me trouble ».

Colère et gentillesse. Les coups des hommes. La violence d'un frère Gholam-Ali. Les regards étonnés, les questions presque sans réponse, le silence comme réplique. « Une intelligence qui, tel un passager clandestin, court rapidement en secret d'un point à l'autre pour me pincer le coeur »

Aller et retour dans le temps, ce temps des femmes contraint par les hommes. Des relations rendues si présentes par le rythme des phrases.

Le bazar, ce lieu des hommes, parcouru par deux fillettes « Des femmes ! Il n'y a pas une seule femme ! »

Un beau livre sur l'enfance, sur la vie d'enfants et de femmes. Céder n'est pas consentir, disait Nicole-Claude Mathieu. Une illustration romanesque et complexe du refus de femmes de la violence des hommes, de l'enfermement…

« un sentiment qui cette fois-ci ne perlait plus avec la même évidence sur son front et ses lèvres comme des gouttes de sueur, mais qui perçait méchamment à travers son regard, qui irradiait sa peau et retenais son pas ».

Un secret de rue, une rue et le silence complice de certain-e-s…

Lien : https://entreleslignesentrel..
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