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Critique de Jo_Ly
Le premier roman de Zoé Valdes.
Plus besoin de raconter mon affection pour cette auteure. Pour ses combats de femme, ses engagements politiques. Sa ferveur. Parfois, on lui reproche d'aller trop loin. On me reproche de l'admirer alors qu'elle va trop loin... Je préfère ça que pas assez loin. J'aime tellement voyager !
Ce premier roman est très lyrique. Onirique. Je pense qu'il declenchera chez chacun une espèce d'extrême qui va tellement bien à l'auteure. On aimera à la folie. Ou pas du tout.
J'ai adoré.
J'ai adoré cette gamine en mal de père. Qui se découvre libre de son corps, de blesser et de se blesser, avec des mots d'une poésie brutale, comme je les aime.
J'ai toujours pensé que plus c'était beau, plus ce devait être tranchant. Et les pages de Sang bleu sont formidablement effilées.
Elle tombe amoureuse, Attys, d'un peintre fasciné par les tons bleus. Surtout par ceux qu'il découvre sur le corps de cette toute jeune femme. Mais Attys ne fait pas que vivre, elle imagine, elle raconte, raffole d'histoires, certains diraient mensonges, d'autres diront doux rêves.
Premier roman.
Et comment ne pas déjà percevoir tout ce talent qui perce, moins mesuré sûrement, qui s'offre comme la jeunesse, toute entière, sans économie.
Premier roman comme premier amour.
Plus besoin de raconter mon affection pour cette auteure. Pour ses combats de femme, ses engagements politiques. Sa ferveur. Parfois, on lui reproche d'aller trop loin. On me reproche de l'admirer alors qu'elle va trop loin... Je préfère ça que pas assez loin. J'aime tellement voyager !
Ce premier roman est très lyrique. Onirique. Je pense qu'il declenchera chez chacun une espèce d'extrême qui va tellement bien à l'auteure. On aimera à la folie. Ou pas du tout.
J'ai adoré.
J'ai adoré cette gamine en mal de père. Qui se découvre libre de son corps, de blesser et de se blesser, avec des mots d'une poésie brutale, comme je les aime.
J'ai toujours pensé que plus c'était beau, plus ce devait être tranchant. Et les pages de Sang bleu sont formidablement effilées.
Elle tombe amoureuse, Attys, d'un peintre fasciné par les tons bleus. Surtout par ceux qu'il découvre sur le corps de cette toute jeune femme. Mais Attys ne fait pas que vivre, elle imagine, elle raconte, raffole d'histoires, certains diraient mensonges, d'autres diront doux rêves.
Premier roman.
Et comment ne pas déjà percevoir tout ce talent qui perce, moins mesuré sûrement, qui s'offre comme la jeunesse, toute entière, sans économie.
Premier roman comme premier amour.
