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Critique de Davalian


Le neuvième art doit beaucoup à Epoxy car c'est grâce à cet album que Jean van Hamme a franchi le pas et est devenu le scénariste de génie aux nombreuses séries à succès que l'on connaît. Bien plus qu'un album il s'agit donc d'une oeuvre d'art…

Paul Cuvelier assure les dessins : il s'agit davantage d'un artiste peintre que d'un dessinateur. L'on retrouve cette distinction dans chaque planche. Là est d'ailleurs l'essentiel : des personnages de toute beauté, des nus qui n'en sont pas vraiment, mais qui ne laissent guère de place à l'imagination. le propos n'est ici nullement vulgaire. Il ne s'agit pas ici de pornographie, ni d'érotisme. Epoxy relève davantage d'un genre spécifique : le très suggestif que l'on réservera donc à un public adulte.

Très honnêtement la qualité et l'objet des dessins sont le point de fort de l'album. le scénario est nébuleux. le fil rouge est limité à sa plus simple expression : les péripéties d'une jeune femme qui, sans que l'on sache véritablement pourquoi tombe dans un monde peuplé par les dieux et créatures issues de la mythologique grecque. Il s'agit là, d'autant d'occasions offertes pour dévoiler les formes de notre Epoxy dans des postures plus suggestives les unes que les autres.

L'album fonctionne en séquences et chacune renvoie à des intermèdes bien particuliers : Amazones, Centaures, Zeus et Héra, Descente aux enfers… les personnages sont nombreux, même s'ils tiennent un rôle bien souvent limité : Héraclès, Hermès, Thésée, Éros, Hadès et Perséphone… La diversité est au rendez-vous et permet quelques vagues liens entre les différents chapitres. Bien entendu, il s'agit d'une vision très personnalisée de la mythologie… Tout cela reste donc très fantaisiste et s'adressera donc à un public bien précis.

Cette pièce de collection est un one-shot d'environ 80 pages qui se lit rapidement car les dialogues ne prennent pas beaucoup de place. En revanche, l'on prend plaisir à contempler les dessins de qualité, hélas gâchés par des couleurs peu adaptées.
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