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Critique de Diabolau
Depuis quelques numéros, le scénario commençait à devenir convenu, voire répétitif. Mais par Odin, voici que Van Hamme se reprend de la plus belle manière qui soit et nous pond à nouveau une merveille !
Thorgal, on ne le verra pas dans ce volume, et disons-le bien, il ne m'a pas manqué. Ce type peut avoir des côtés terriblement agaçants avec sa naïveté proverbiale et sa bisounoursitude (ne cherchez pas dans le dico, je viens de l'inventer), mais on dirait que le fait d'avoir perdu la mémoire l'a en plus rendu impitoyable. Bizarre, quand même, qu'une amnésie change en plus le caractère.
Bon, il est vrai qu'Aaricia, qui elle est plus que mise à contribution dans cet album, nous a aussi habitués à des averses de mièvrerie, mais là nous aurons affaire à la Aaricia telle qu'on l'aime, c'est-à-dire quand elle est plongée dans l'adversité – et quelle adversité !
Les deux rejetons font eux aussi plus que leur part du boulot, et il semble que le fait, pour Louve, d'être née au milieu des loups, ait laissé des traces.
Kriss de Valnor reste un mystère. Cette garce a en elle une telle envie de nuire qu'alors qu'elle aurait pu se contenter d'avoir gagné la timbale en se récupérant un Thorgal complètement amnésique, il faut qu'elle prenne tous les risques pour le plaisir d'avoir Aaricia comme esclave et de la faire souffrir en se pavanant avec son ex-mari... Et pourtant, elle renonce à exécuter Jolan alors qu'elle en a les moyens, ce qui était dans la logique des choses, quitte à être une pourriture jusqu'au bout. Autant dire que le début de capital sympathie qu'elle avait engrangé dans l'album précédent a fondu comme neige au soleil. On n'arrive pas à la cerner. Un personnage décidément très ambivalent, très changeant, et pour finir pas forcément logique, et c'est un peu le cas aussi des deux autres principaux personnages adultes de cette saga.
Oui, j'ose le dire, finalement on se rend compte au fil de la saga que la construction des personnages laisse un peu à désirer... ou du moins qu'ils changent de caractère en fonction des exigences scénaristiques.
Malgré ce petit bémol qui s'adresse plus à l'ensemble de l'oeuvre qu'à cet album précisément, saluons un opus revenu au meilleur niveau, celui des arcs narratifs de Brek Zarith et du Pays Qâ.
Ce qui confirme aussi ce que j'ai déjà dit : les auteurs s'expriment bien mieux sur plusieurs tomes que sur un one shot.
Thorgal, on ne le verra pas dans ce volume, et disons-le bien, il ne m'a pas manqué. Ce type peut avoir des côtés terriblement agaçants avec sa naïveté proverbiale et sa bisounoursitude (ne cherchez pas dans le dico, je viens de l'inventer), mais on dirait que le fait d'avoir perdu la mémoire l'a en plus rendu impitoyable. Bizarre, quand même, qu'une amnésie change en plus le caractère.
Bon, il est vrai qu'Aaricia, qui elle est plus que mise à contribution dans cet album, nous a aussi habitués à des averses de mièvrerie, mais là nous aurons affaire à la Aaricia telle qu'on l'aime, c'est-à-dire quand elle est plongée dans l'adversité – et quelle adversité !
Les deux rejetons font eux aussi plus que leur part du boulot, et il semble que le fait, pour Louve, d'être née au milieu des loups, ait laissé des traces.
Kriss de Valnor reste un mystère. Cette garce a en elle une telle envie de nuire qu'alors qu'elle aurait pu se contenter d'avoir gagné la timbale en se récupérant un Thorgal complètement amnésique, il faut qu'elle prenne tous les risques pour le plaisir d'avoir Aaricia comme esclave et de la faire souffrir en se pavanant avec son ex-mari... Et pourtant, elle renonce à exécuter Jolan alors qu'elle en a les moyens, ce qui était dans la logique des choses, quitte à être une pourriture jusqu'au bout. Autant dire que le début de capital sympathie qu'elle avait engrangé dans l'album précédent a fondu comme neige au soleil. On n'arrive pas à la cerner. Un personnage décidément très ambivalent, très changeant, et pour finir pas forcément logique, et c'est un peu le cas aussi des deux autres principaux personnages adultes de cette saga.
Oui, j'ose le dire, finalement on se rend compte au fil de la saga que la construction des personnages laisse un peu à désirer... ou du moins qu'ils changent de caractère en fonction des exigences scénaristiques.
Malgré ce petit bémol qui s'adresse plus à l'ensemble de l'oeuvre qu'à cet album précisément, saluons un opus revenu au meilleur niveau, celui des arcs narratifs de Brek Zarith et du Pays Qâ.
Ce qui confirme aussi ce que j'ai déjà dit : les auteurs s'expriment bien mieux sur plusieurs tomes que sur un one shot.
