Thorgal, tome 20 : La marque des bannis

p.44.
- Tu es certain de ne pas vouloir changer d'avis ? Nous avons une dette envers toi, comment nous en acquitter ?
- En emmenant ces bannis avec vous. Accueillez-les dans le village et donnez-ler des terres, qu'ils puissent retrouver leur dignité d'hommes libres. Et votre clan s'enrichira de leur présence et de leur travail.
- Mmmh... voilà une requête inhabituelle, mais je te promets de demander au Thing de l'examiner favorablement.

p.4.
- À moins qu'ils ne soient tombés sur ce démon des mers dont on parle depuis quelque temps. Ce Shaîgan dont on dit qu'il ravage et massacre sans quartier...
- Et que faisons-nous d'autre, sinon ravager et massacrer sans quartier ? Thorgal me disait souvent : tant qu'ils se contenteront de brigandage et de tueries aveugles, les vikings ne seront jamais un grand peuple.
- Est-ce toi, la fille de Gandalf-le-fou, qui oses parler ainsi ?
- Pourquoi pas ? On peut être fille d'un chef de guerre et néanmoins trouver plus sage de bâtir sur la paix chez soi que sur les combats en terre étrangère.

p.17.
- Pourquoi on ne fait pas de feu, Aaricia ? Ça nous donnerait chaud et ça éloignerait les bêtes sauvages.
- Un feu se voit de loin dans la nuit, Jolan. Et dans notre situation, les hommes sont bien plus à craindre que les animaux. Nous sommes des bannis, mon pauvre chéri. Chez les vikings, cela veut dire que n'importe qui peut nous voler, s'emparer de nous comme esclaves ou même nous tuer sans que personne puisse nous venir en aide.

Il n'y a que les menhirs qui ne changent jamais d'avis.

Au point où tu en es, il ne reste plus rien d'autre à perdre que la vie.

Regarde ces loups... ils ne les attaquent pas. On dirait qu'ils les protègent.
Par quel prodige ?...

Nul en terre Viking ne pourra vous donner asile ni vous porter assistance sous peine d'être banni à son tour. Et afin que chacun puisse reconnaître en toi ce que tu seras devenue... tu porteras au visage la marque des bannis !

On peut être fille d'un chef de guerre et néanmoins trouver plus sage de bâtir sur la paix chez soi que sur les combats en terre étrangère.

« Nul en terre viking ne pourra vous donner asile, ni vous porter assistance sous peine d’être banni à son tour. » (p. 12)