AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LiseronDHiver


Si le début de l'histoire me semblait relativement classique – un adolescent comme les autres qui découvre qu'il ne l'est pas – j'ai été très vite plongée dans l'histoire : j'ai lu la première moitié d'une seule traite et j'en aurais sûrement fait de même avec la seconde si la vie réelle ne s'était pas manifestée.

Pourtant, on en apprends assez peu sur Peter, le héros, dans ce premier tome puisque l'intrigue se porte essentiellement sur le passé. Après quelques dizaines de pages, c'est donc vers le XIIIe siècle que la narration se porte. Commencer une série par un très long retour en arrière me paraît quelque chose de plutôt risqué en temps normal, mais c'est ici très bien exécuté : le style de l'auteur y est pour beaucoup bien sûr, mais c'est surtout la qualité des descriptions qui m'a marquée. Cindy van Wilder a su atteindre un équilibre entre précision et narration, ceci sans tomber dans la lourdeur. Bref : on passe du monde moderne au moyen-âge avec une facilité déconcertante.

Cette 'histoire dans l'histoire' s'articule autour d'une petite communauté d'hommes et de femmes perdus au coeur d'un mystère surnaturel. Les personnages sont plutôt nombreux mais la tête de linotte que je suis n'était pas vraiment perdue, ne serait-ce que grâce à l'organigramme en fin de volume qui m'a permis de m'y retrouver en cas de doute. Petit à petit, leurs déboires révèlent une petite partie de l'univers de l'auteure. Ce qu'on découvre au fil des pages m'a captivée, aussi bien à cause de l'atmosphère sombre et mystique qu'en raison de mes sentiments contradictoires envers les Fées, à la fois fascinantes et repoussantes.

Dans une moindre mesure, c'est également le sentiment que j'ai envers les protagonistes. Loin d'être des héros, ils sont tous assez humains, avec leurs défauts et leurs qualités. Même s'ils sont très nombreux, je n'ai pas eu de mal à les identifier les uns des autres parce que chacun d'eux a son originalité, un élément qui permet de le distinguer des autres.

Grâce à eux, on apprends donc tout (ou presque ) sur les origines des Outrepasseurs . J'étais presque déçue quand le récit de leurs aventures s'est terminé pour en revenir à Peter mais c'est sans compter sur la fin du livre qui a su titiller encore plus ma curiosité, au point que, si j'avais eu le tome 2, j'aurais enchaîné immédiatement. A l'heure où le quatrième et dernier tome arrive dans nos bibliothèques, je commence seulement la série mais... Mieux vaut tard que jamais !
Lien : http://liserondhiver.blogspo..
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}