AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ziliz


Les enfants comprennent et retiennent vite... quand ça les arrange.

« Un jour, Petit Lapin a renversé son verre de lait. Il a pleuré, pleuré, pleuré... Grand Lapin est arrivé et a dit 'C'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave.' Depuis ce jour, dès qu'il fait une bêtise, Petit lapin dit à son tour : 'C'est pas grave !' »
Et Grand Lapin a un petit nuage au-dessus de la tête, figurant lassitude et exaspération...

Ok, les parents, les adultes, on peut avoir tendance à s'énerver démesurément pour des bricoles - le manque de patience chronique, la fatigue, le cumul des autres conneries du chérubin (ou, si ce n'est lui, c'est donc son frère/sa soeur qui nous a bien usé)... C'est pour ça que des personnes extérieures peuvent nous reprocher notre manque de zénitude, et là, le petit monstre est assez futé pour s'engouffrer dans la brèche et doubler la mise (quand il y a un public, dans les magasins, ou mieux : devant les grands-parents, qui nous trouvent sévères, alors qu'ils avaient la baffe facile, à l'époque).

Dont acte. Zen, restons zen, re-la-ti-vi-sons !
Mais, ce que cette intrigue 'omet' de mettre en scène, c'est qu'il y a des fautes graves, irréversibles.

N'importe quoi ! Si le jeune lecteur peut s'amuser de la loufoquerie des situations et trouver jubilatoires les victoires du petit lapin, il paraît indispensable d'expliquer en quoi la vie, c'est pas ça, que les contraintes ne sont pas là pour embêter mais pour faciliter la vie en collectivité, et évidemment protéger des dangers...
Commenter  J’apprécie          322



Ont apprécié cette critique (30)voir plus




{* *}