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Critique de GreenBird


Je trouve cette bande dessinée très belle, j'aime sa mise en page, l'idée des bulle d'illustration plutôt que les planches habituelles des bandes dessinées, j'aime aussi cet aspect album plastifié brillant et les dessins vifs.

Je ne sais pas si l'auteur a des enfants ou sort ses idées de la tête ou autre mais c'est marrant de lire la naïveté et l'innocence des enfants dans leur questionnement et répliques même si en réalité ce ne serait pas bien placé et maladroit, c'est très descriptif des enfants ^^

L'histoire quant à elle, est intéressante car elle aborde le thème sans trop s'y attardée ou en parlant constamment de ça, ici c'est simplement les jours qui défilent parfois avec le thème parfois sans et cela montre que la vie continue que ce soit avant ou après un drame, que même si cela rend triste voir anéanti complètement des personnes jusqu'à les rendre dépressives, il reste des jours qui sont normaux, où ce sujet n'est pas au centre de la journée, cela est bien représenté !

L'idée du papi fantôme tiré des légendes tant connus voir même crues pour une majorité, ici ce n'est pas comme cela que je l'ai compris car, je voyais que seul l'enfant plus âgé le voyait et que la petite soeur le voyait aussi d'une autre manière et cela représente une forme de deuil que ce sont fait les deux enfants pour garder en tête leur papi et que les parents ne voyaient pas le fantôme car leur deuil était autrement. Delà, ce n'était pas un fantôme tiré de légendes ou autres mais bien un fantôme sortie de l'imagination des enfants suite aux diverses histoires entendues pour affronter d'une certaine manière leur deuil et la disparition de leur grand-père, une manière de le faire disparaitre petit à petit.

Je ne sais pas si c'est ce que voulu faire passer l'auteur comme message mais j'aime le comprendre ainsi !

Par contre, à des moments je me confondait des les personnages quand ils étaient assis au lit en pyjama car dans ces moments ils se ressemblent mais ce n'est pas dérangeant non plus car ont finis par réaliser qui ils sont assez rapidement.

Ici on ne donne pas une façon de croire en la mort, les enfants de l'histoire y croient à leur façon et j'aime énormément la façon dont c'est tourné car à aucun moment ça donne une façon précise de comment y croire aux lecteurs, c'est à nous d'y croire soit de la bonne façon, soit de la mauvaise, mais ça reste à nous d'y croire selon nos choix.
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