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Critique de Lutin82


Ma critique complète sur mon blog :

la collection Pulp – la bien nommée – escompte nous percuter les tripes. Cette diversité de choix illustre la richesse du genre SFFF, et de la SF en particulier.

Après cette virée étoilée, revenons donc aux Vandales du vide de Vance. En préambule, le lecteur découvre une prise de position de l'auteur datée de 1953 sur l'avenir de l'Homme dans l'espace. Outre, ses premiers pas sur la Lune « prévus » en 1962, il prédit l'occupation d'une station spatiale et la création d'une Marine Spatiale pour lutter contre les pirates. Ce clin d'oeil qui introduit le roman révèle toute sa saveur au fil des pages.

Dick Murdock, un adolescent, part rejoindre son père, chef de l'observatoire permanent basé sur la Lune. Lors du trajet depuis Venus, il apprend la disparition de 2 vaisseaux de ligne, puis les voyageurs tombent sur l'épave éventrée de la dernière proie. La rumeur qui court est prompte à enflammer son imagination et ses envies d'aventure : un pirate – le Basilic serait à l'oeuvre…

En premier lieu, ce roman se lit avec une grande facilité. La trame est limpide, l'intrigue est – si ce n'est originale – aussi captivante que la vison de la Terre depuis l'espace. En fait, il est impossible de ne pas dévorer Les vandales du vide alors que l'on suit les péripéties du jeune Dick. Ce jeune homme a beaucoup de ressources et un potentiel aventureux qui ne demandait qu'un catalyseur pour prendre son plein essor. Il est sympathique, attachant et pas des plus raisonnables – un ado dans toute son impétuosité… et qui s'attire beaucoup d'ennuis.

Le style de Jack Vance est déterminant. Loin d'être simpliste ou à l'inverse d'une trop grande sophistication, il est équilibré, fluide et accroche le lecteur. Les personnages sont croqués avec assurance, la personnalité du Basilic glaciale à souhait et son identité reste mystérieuse suffisamment longtemps pour permettre quelques rebondissements rondement menés. Cette cohérence emmène de la fraîcheur et de la « pétillance » à l'ensemble.

Enfin, le roman est très différent des thématiques de la collection Une heure-lumière qui aborde la SF sous l'angle de la science et des technologies alors qu'ici nous sommes en présence d'un roman qui enjôle notre imaginaire. Je m'attendais également à un texte plus proche des écrits de Poul Anderson, tel que La patrouille du temps par exemple, ou surtout comme les aventures galactiques de Flandry - pour ne citer qu'un auteur publié au Bélial. En fait, j'ai plutôt la sensation que la comparaison doit être faite avec les romans juvéniles de Robert Heinlein dont le Vagabond de l'espace ( ou Citoyen de la Galaxie ou encore L'enfant tombé des étoiles).

Pour moi, ce premier roman, lance parfaitement la collection dans son identité visuelle, avec une accroche BD, un ton léger et un texte sans prise de tête.

Lien : https://albdoblog.wordpress...
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