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Critique de Yendare


La prochaine fois que j'ouvrirai un roman de Marie Vareille, je me souviendrai qu'elle fait partie de ces auteures susceptibles de me laisser accrocher à leur intrigue jusqu'à pas d'heure pour finir ma lecture.

Accroché c'est le mot, dès la toute première page, une lettre poignante de Léa, le personnage principal de cette touchante histoire. Cette adolescente de 16 ans pleine de vie, de fougue, déterminée et entourée, prête à arpenter avec succès le chemin tout tracé de sa future vie. Mais quand sa vie s'écroule, rien ne va plus. Séparé en quatre parties, Marie Vareille nous raconte les étapes par lesquelles va passer Léa : le choc, le déni, la reconstruction et enfin l'acceptation. Des étapes durant laquelle on accompagne Léa, on compatit avec elle, on est touché par les drames qu'elle traverse qui chamboulent sa vie entière et on se dit que la plume de Marie Vareille est d'une incroyable justesse. Cela sonne vrai, le syndrome du spaghetti est un roman aussi beau que touchant.

J'ai aimé ce roman qui parle de projet de vie, des tournants inattendus, parfois brutale que prennent celles-ci mais qui ne sont jamais vraiment tout noir ou blanc car du drame peut découler du bonheur, pour Léa ce dernier proviendra peut-être sa rencontre avec Anthony, un garçon qu'elle n'aurait jamais croisé si sa vie en ligne droite avait perduré. Une rencontre qui s'avérera déterminante pour rebondir.

La vie n'est pas un long fleuve, le chemin peut être tortueux mais c'est aussi ce qui la rend belle. J'ai beaucoup aimé l'image des spaghettis représentant nos lignes de vie et la conclusion de la grand-mère de Léa “Les spaghettis, c'est fait pour être cuits, pour se mélanger, pour se casser, parfois c'est raté, mais le souvent c'est délicieux.”

J'ai aussi beaucoup aimé les personnages secondaires qui gravitent autour de Léa que nous présente l'auteure, sa mère, sa petite soeur, ses deux meilleurs amis, le personnage d'Anthony. Chacun va avoir son rôle à jouer, chacun par son amour pour Léa va l'aider à se remettre debout.

Par la justesse des propos, des émotions, et des différents personnages, par la plume fluide, efficace, tout simplement belle et non dénuée de poésie de Marie Vareille et par cette histoire toute en émotion, le syndrome du spaghetti se révèle être un très beau roman.

Challenge Romans Jeunesse Guerre des clans 2021-2022
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