AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Pancrace


Renoncez à la 4ème de couv', décryptez plutôt le dessin de la jaquette :
Au premier plan, c'est Aileen fraîchement arrivée des States pour couvrir l'exposition universelle de Paris 1900 pour un journal américain et pour une parution féministe polémique.
Pour l'époque, sa position très masculine est franchement arrogante, ajoutez au bout de ses doigts une cigarette fumante et vous aurez un aperçu du caractère effronté de la jeune Yankee, et c'est pas fini…
Au second plan, la porte d'entrée monumentale de l'exposition.

Flashback : Je me suis précipité sur ce livre comme un déclic après la claque télévisuelle de l'émission de S. Bern et L. Deutsch, intitulée « Laissez-vous guider » qui proposait de faire revivre Paris en 3D à l'époque de Napoléon III et de Hausmann. Bluffant.

Se laisser guider, n'est-ce-pas un joli leitmotiv ?
Ce qui m'a charmé dans cette émission, je ne l'ai malheureusement pas retrouvé dans ce roman. Guider n'est pas survoler et c'est un peu mon ressenti. Un manque de profondeur dans les personnages et dans les situations m'ont laissé sur ma faim. On approche Rudolf Diesel pour une balade à pied, son moteur dans la tête, on croise Fulgence Bienvenüe, ingénieur manchot créateur de métro mais, ce n'est pas assez, je croyais déambuler dans ce Paris fascinant à l'aube de grandes découvertes et m'immiscer dans les quartiers entiers construits pour l'occasion. A côté de ça, je me suis retrouvé embarqué dans une histoire de famille qui, je dois l'avouer ne m'a pas captivé. Je me suis fait une raison.
Bien sûr, Aileen est craquante avec sa dérogation préfectorale pour porter des pantalons dans ce Paris guindé, sympathique ses agapes égrillardes dans les milieux coquins du Paris artistique mais, mise à part quelques phrases qui claquent comme un fouet du Pawnee Bill's show où travaille son cousin Joseph, moitié Indien mais complètement paumé dans ce Paris industrialisé, La toile du monde est un peu délavée.

Une anecdote, comme chez Pierre Benoit, le prénom de ses héroïnes commencent par un « A » : Aileen, Agnès, Alice, Alexandra, mais sont moins hallucinogènes.
Pardon à l'auteur, c'était mon premier Varenne, je n'ai pas pris pas la fuite, mais ce n'est pas tombé du bon côté de la pièce.
Commenter  J’apprécie          380



Ont apprécié cette critique (35)voir plus




{* *}