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Critique de Taraxacum


Quelle claque! Voici un livre que je vais recommander et faire connaître. Comment cela se fait-il d'ailleurs qu'il ne le soit pas déjà bien plus? Mais replaçons le dans son contexte: Marie Vassiltchikov, Missie pour la famille est la amie, est une jeune russe en exil, car d'une famille de Russes blancs, quand éclate la Seconde Guerre Mondiale. A Berlin, elle doit trouver un travail pour ne pas mourir de faim, et son journal semble au début plein d'une vie que la guerre ne perturbe que peu. Bien sûr, elle s'inquiète pour ses proches, pour ceux qu'elle connait au front, dans les deux camps, mais rien n'empêche les fêtes et la vie. Ce qui est d'ailleurs assez étonnant comme grand écart dans sa vie c'est que fauchée ou pas, c'est un jeune femme de la grande aristocratie européenne d'une certaine époque, où tout le monde connaissait tout le monde et était plus ou moins apparenté: elle risque de mourir de faim sans job mais le soir fait la fête au champagne avec une flopée de princes et princesses d'ambassades en ambassades!
Et puis peu à peu, tout s'assombrit et il faut bien le dire: le lecteur doit avoir le coeur bien accroché.
Parfois moins dans le texte du journal lui-même que dans les notes explicatives ajoutées plus tard par son frère et les traducteurs lorsque le journal a été publié: Missie travaille en effet pour le ministère des Affaires étrangères allemand et sera en contact avec les comploteurs du 20 Juillet 44 et....disons que certains détails du sort de ces malheureux après leurs échecs sont vraiment à réserver aux lecteurs qui ne font pas de cauchemars facilement.
Une grande oeuvre que je ne suis pas prête d'oublier et qui donne envie d'en lire plus sur ces événements.
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