>
"COUAC" est inspiré d'un spectacle certe mais les lecteurs reconnaitront tout de même le célèbre conte d'Andersen, "Le vilain canard".
L'album et la version profiteront du talent graphique de Emile Vast qui sait choyer la nature de sa belle manière stylisée élégante et douce.
En effet, le récit reste le même et nous nous rendons compte que le dessin pourrait amplement se passer du texte pour conter l'histoire tant ce dernier est agréablement démonstratif.
L'auteure évite une linéarité trop classique de la narration, prolongeant une ligne à deux étages sur les double-pages plutôt que de faire une lecture page par page.
L'espace de lecture est du coup plus grand.
L'oeuf éclot donc et la petite créature grise à plumes cherche ce qu'il est, de l'aigle au hibou, adoptant les postures caractéristiques de chaque animal pour tester sa nature et malheureusement échouant sous les rires amusés des modèles.
L'album s'apparente presque à un classique album pour petits, souvent cartonné, avec ces bébés animaux perdus cherchant leur maman et dégageant ainsi les propriétés des animaux rencontrés qu'ils prennent pour leur maman.
Deux genres en un, conte et album animalier imagier pour tout-petits.
Les décors épurés et végétaux de Emile Vast rythme la durée de l'album et l'espace, emploi ingénieux.
La chute est courte mais suffira à clore la petite histoire, nous découvrons enfin le personnage dans des atours de toutes beautés et tout est bien qui finit bien.
L'oeuvre de Emilie Vast est à découvrir.
Critique de LoupAlunettes
"COUAC" est inspiré d'un spectacle certe mais les lecteurs reconnaitront tout de même le célèbre conte d'Andersen, "Le vilain canard".
L'album et la version profiteront du talent graphique de Emile Vast qui sait choyer la nature de sa belle manière stylisée élégante et douce.
En effet, le récit reste le même et nous nous rendons compte que le dessin pourrait amplement se passer du texte pour conter l'histoire tant ce dernier est agréablement démonstratif.
L'auteure évite une linéarité trop classique de la narration, prolongeant une ligne à deux étages sur les double-pages plutôt que de faire une lecture page par page.
L'espace de lecture est du coup plus grand.
L'oeuf éclot donc et la petite créature grise à plumes cherche ce qu'il est, de l'aigle au hibou, adoptant les postures caractéristiques de chaque animal pour tester sa nature et malheureusement échouant sous les rires amusés des modèles.
L'album s'apparente presque à un classique album pour petits, souvent cartonné, avec ces bébés animaux perdus cherchant leur maman et dégageant ainsi les propriétés des animaux rencontrés qu'ils prennent pour leur maman.
Deux genres en un, conte et album animalier imagier pour tout-petits.
Les décors épurés et végétaux de Emile Vast rythme la durée de l'album et l'espace, emploi ingénieux.
La chute est courte mais suffira à clore la petite histoire, nous découvrons enfin le personnage dans des atours de toutes beautés et tout est bien qui finit bien.
L'oeuvre de Emilie Vast est à découvrir.
