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Critique de FrancoMickey


Je ne sais pas trop comment je me suis retrouvé à lire Y le Dernier Homme. Il s'agit probablement de mon fort taux de testostérone conféré par mon statut de mâle Alpha. Je ne vois que ça. Car quand j'ai acheté ce comics, je ne connaissais pas l'auteur – je ne le connais d'ailleurs toujours pas car je n'ai lu de lui que Les Seigneurs de Bagdad et c'est ma passion pour le Roi Lion qui m'a récemment poussé à acheter ce titre – et je ne trouvais pas la couverture spécialement attirante. Toujours est-il que j'ai croisé le chemin de notre cher Yorick (le personnage principale ndlr), et en toute franchise je ne le regrette pas.

Ce premier tome de Y se résume en quelques mots à peine : Brian K. Vaughan. Tout repose sur les fondations scénaristiques posées par l'auteur car, soyons francs quelques instants, les graphismes ne vous laisseront pas une marque indélébile, même quand vous êtes adepte des coups de crayon vintages comme moi. le style graphique est épuré et simpliste, efficace en somme, et le coloriage, quant à lui, est minimaliste. Presque un peu trop pour l'époque m'enfin bon, l'ensemble est harmonieux et fait le job, c'est là le principal.

Mais revenons à l'histoire car il s'agit clairement la pierre angulaire du comics. Quelle ingénieuse idée que celle d'imaginer un monde sans les Hommes, avec un unique mâle (probablement Alpha mais l'histoire ne le précise pas) ayant survécu. Oui, je vous vois venir et vous avez tout à fait raison, cela aurait été moi, clairement. bref, sur le papier « ça en jette » comme on dit. Dans les faits et après lecture : c'est diablement efficace.

Les différents sillons creusés par le scénariste amènent chacun leur lot de tensions et enjeux futurs, les personnages sont parfaitement écrits avec une attention méticuleuse apportée à la psychologie, rendant ainsi l'ensemble totalement addictif. Ouais, comme le Nutella pour Mesdames, dans le mille. Eh oh calmez-vous mes biquettes je suis moi-même féministe à mes heures perdues. Bah oui je laisse traverser Mesdames aux passages piétons, ce n'est pas beau ça ?

En résumé, si vous êtes fan d'univers post-apocalyptiques - mais attention hein, pas trop centrés sur la catastrophe et l'extinction des Hommes non plus – et de scénarios retors et dédaléens sur fond de politique, alors vous êtes au bon endroit. Pour ma part le constat est sans appel : vivement la suite. Et ça tombe bien, comme je suis d'humeur généreuse, la critique du deuxième volet ne devrait pas tarder. Enfin si je ne disparais pas encore une fois. Qui sait ?
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