Je n'ai pas peur du monde...j'ai peur d'un monde sans toi.
"Vous savez, l'espace d'une seconde, j'ai été assez con pour croire qu'être le dernier homme sur terre, ça pourrait être fun..."
Vous savez, l'espace d'une seconde, j'ai été assez con pour croire qu'être le dernier homme sur terre, ça pourrait être FUN...
- Mais qui nous tire dessus? Des terroristes?
- Pire...des républicaines.
- Yorick, ce n'est pas parce que tous les hommes sont morts que j'ai envie de brouter de la chatte. C'est la question que tu me posais?
- Tu...euh...Bien toi tu ne fais pas dans la dentelle. Si j'ose dire.
- Tu croyais quoi? Que j'étais Caroline Ingalls de "La petite maison de la prairie"?
- Ben, tu vis à Marrisville quand même.
Un : La plupart d'entre vous, condamnées pour des crimes violents, l'ont été pour avoir voulu se défendre... elles ou leurs enfants... contre un mâle violent.
Deux : Celles qui ont tué leur mari ont écopé de peines deux fois plus longues qu'un mari qui tuait sa femme.
Trois : La plupart d'entre vous avaient été condamnées pour des crimes "vénaux", pour avoir voler de quoi nourrir votre famille... et vous pourrissiez en prison tandis que les hommes qui volaient des milliards étaient libres.
Quatre : Dans ce seul pays, plus de cent mille femmes étaient incarcérées avant que notre terre-mère se purifie de l'abomination qu'étaient les mâles.
Et ces quelques derniers mois, combien de femmes forcées à se droguer ou à se prostituer ont péri, piégées derrière des barreaux ? Et au nom de quoi ? Du principe de justice des hommes ?
Si vous voulez vraiment payer votre "dette à la société", livrez-moi le dernier homme.
Parce qu'au-delà du bandeau et de la balance... la justice est une femme qui brandit une épée.
- Ah c'est encore à cause de ce qui est arrivé à cette fille.
- Il ne lui est pas arrivé quelque chose... Je l'ai assassinée.
- Tu as mis fin à ses souffrances. Elle s'accrochait à l'ancien monde. Tu l'as libérée. Il est dommage qu'on ait dû d'utiliser la violence, mais tant qu'il reste un homme sur cette planète, nous sommes obligées de jouer selon leur règles.