AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Stelphique


�hronique🔥

« À qui pourrait-t-on dire tu es ma douleur?


Je m'avance et dit
Ceci est une épopée
Ce long poème est beaucoup trop stylé
Beaucoup trop vivant
Il me semble normal
Puisque mon corps s'est ouvert
Aux vers
De m'appliquer à vous dire
Que j'ai une fleur incandescente
Qui m'entaille le coeur
Le livre du large et du long
Fais un fracas terrible
Je n'ai pas cessé de regarder
La vie, le sol, les femmes, la douleur
La maladie, les paroles, les préjudices
Les mères, la folie, la nature, les ciels
Et pendant tout ce temps
De long en large et de large en long
Il m'est venu des questions, des désespoirs
Des sensations, la conscience de mes organes
Des cascades d'émotions et puis l'inquiétude
Elle a coulé comme de l'eau, cascade ininterrompue
« L'inconnaissance nous recouvre »
T'as beau faire ce que tu veux
Elle est comme une poudre
Qui se pose sur tout le corps
En surface comme à l'intérieur
Et t'auras beau explorer
Le sens, l'anatomie, les pensées
Elle est là, partout, sur toutes les vérités
Et encore plus que les mensonges
Elle est là sur le monde, nos liens
Nos invraisemblances, nos limites
Et t'auras beau faire
Un ou cinq livres
Elle reste là, avec son aura indélébile
Je me réveille, je dessine
Sur ce livre, je vois le monde
Dans les yeux, les veines, les mots
D'une autre femme, une poétesse
J'ai dû être loin, parfois parallèle
J'ai dû être douleur et miette
J'ai voulu l'aventure
Mais je vais revenir encore et encore
Incapabl
De résister à la plume sublime
De Laura Vazquez
C'est incompréhensible
Mais la souffrance me transperçait
J'étais vulnerabl
A son lyrisme, autant qu'à la lumière
La mort jamais aussi proche
La vie humaine ainsi flamboyante
Je m'y suis risquée
Seule et blessée
Je me suis transformée
De large en long
J'ai entendu de tous mes sens
La poésie dans chaque chose, chaque atome
La poésie dans le large et le travers
La poésie dans son long et ses revers
Tant qu'à être vivante
Alors j'aime qu'elle pèle le monde
Quand moi je me sens squelette
Calme ou vieille
A peine si j'existe
La neige recouvrant mon esprit
Au secours
Je le jure
Un sentiment me vient
De l'outre tombe ou du creux de mon ventre
La vague est trop forte
C'est un coup de coeur
Qui me pousse, qui grandit
Comme l'incendie
Ne sois pas terrifié.e
Ce n'est pas grave
Au contraire, c'est si large et si long
Que ce n'est que du bonheur!
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}