Cette bd qu'on pouvait espérer provocatrice finit par un regard finalement assez puritain pour désigner les fantasmes d'une bande de bourgeois friqués. Même l'esthétisme est d'une grisaille alarmante voire déprimante.
Certes, on avait connu
Vehlmann dans des oeuvres plus grand public alors que
Gwen de Bonneval dessinait des bds pour la jeunesse. C'est clair qu'on misait sur un grand écart mais ce n'est pas malheureusement un essai très réussi au final.
Certes, il y a un soupçon d'audace comme l'introduction de la science-fiction mais le lecteur sera vite perdu en cours de route. En effet, il y a comme une sorte de pseudo-intellectualisation de l'érotisme via l'art et la littérature. Cependant, cela ne le fait pas car il y a un vrai classicisme ajouté à une esthétique sombre assez pauvre. Bref, c'est fade.
Il n'y aura de supplice hélas que pour le lecteur...
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