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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce livre n'est pas un roman mais une enquête minutieuse menée pendant des dizaines d'années par Fred Vermorel autour du meurtre d'une jeune femme prénommée Jean Townsend en banlieue londonienne dans les années cinquante .Une affaire comme bien d'autres, classée et jamais élucidée.

L'auteur fait oeuvre à la fois de journaliste, d'investigateur privé rassemblant patiemment des milliers de documents dont il a tiré ce livre . Il épluche inlassablement toutes les pistes qui pourraient mener vers un possible ou probable coupable. À grands renforts de témoignages oraux, d'album- photos, d'archives de l'enquête , d'émissions télévisées qui ont été consacrées à ce fait divers meurtrier, l'auteur construit sa contre-enquête.
Au-delà de cette fouille détaillée des faits passés ou supposés comme tels, c'est aussi un travail d'historien que mène Fred Vermorel. Il nous offre un cliché quelque peu suranné des fifties en Angleterre et plus particulièrement à Londres, dans ces cabarets dans lesquels se côtoient figures du show biz, filles de petites vertues,des nobles qui s'encanaillent ou des gangsters à la petite semaine à la recherche de sensations fortes.

Un livre qui intéressera sans doute certains lecteurs d'outre-Manche voire quelques historiens du dimanche mais qui ne m'a guère passionné.
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Obsédé par le meurtre non élucidé d'une jeune styliste qui s'est produit dans la banlieue de Londres alors qu'il avait huit ans, l'auteur va tenter, plusieurs décennies après les faits, de résoudre cette affaire.
Au cours de cette enquête fouillée et documentée sur la mort de Jean Townsend, Fred Vermorel va explorer différentes pistes, échafauder des hypothèses et notamment se concentrer sur les zones d'ombre entourant ce dossier, qui a été placé sous embargo jusqu'en 2058 par les autorités pour de mystérieuses raisons. On suit pas à pas ses réflexions et ses avancées dans ses investigations.

Lisant très peu de romans policiers, je n'étais pas très enthousiaste à l'idée de lire un récit sur l'assassinat d'une jeune femme. Au final, j'ai davantage été dérangée par la forme de cet ouvrage que par le thème en lui-même. En effet, il ne s'agit pas d'un roman mais plutôt d'un recueil dans lequel l'auteur compile les résultats de ses recherches minutieuses et y insère les documents sur lesquels il s'est appuyé : des témoignages des personnes plus ou moins liées à la victime, de nombreux articles de presse ou encore des extraits de rapports de police (certains ayant échappé à la classification).

J'avoue avoir parfois perdu un peu le fil de cette enquête et surtout avoir été complètement assommée par la multitude de détails et d'anecdotes dont je n'ai pas toujours perçu l'intérêt. Il y a à mon goût beaucoup de longueurs dans ce livre.

Par ailleurs, la dernière partie intitulée « Retrouver les fifties : instantanés », sans lien direct avec l'enquête et davantage axée sur la culture des années 50, fait ressentir pleinement la nostalgie et la fascination de l'auteur pour cette époque révolue, mais m'a semblé un peu hors sujet.

Une lecture plutôt fastidieuse qui permet cependant de se plonger dans l'atmosphère sulfureuse et les moeurs de la vie londonienne dans les années 50.

Lu dans le cadre des explorateurs de la rentrée littéraire 2021 sur lecteurs.com
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Une enquête acharnée de l'auteur sur les années 50 dans les bas fonds de Londres plus que sur le meurtre de cette pauvre Jean Townsend. Je me suis pas mal ennuyée même si certains chapitres présentent un intérêt. L'ensemble étant beaucoup trop long, heureusement étayé par des photos . A ne conseiller qu'aux historiens des fifties.
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Un true crime dans les années 1950 dans une petite province d'Angleterre sert de point de départ à une peinture sociale d'une époque révolue. Affublé de photos, de récits journalistiques, le livre est un objet ovni, véritable dossier d'enquête policière. le livre débute avec ce fait divers glaçant, une jeune femme retrouvée morte dans la rue. Qui était-elle, d'où venait-elle, quel milieu fréquentait-elle? Vermorel se consacre pleinement à dépeindre le contexte pour tenter d'apporter des clefs à la résolution de l'enquête. Mais cette résolution s'avère secondaire au fil des pages. L'auteur se veut au plus proche de la réalité, mais il en perd l'élément essentiel : Jean Townsend. A force de digressions, de notes en bas de pages qui entraînement de nouveaux chapitres, de nouveaux personnages apparaissent et s'éloignent de plus en plus de la jeune femme décédée. Milieu SM, milieu gay, monde de la mode, du banditisme, de flics incapables, La dernière balade de Jean Townsend est très pénible à lire. Au final, on ne sait même plus qui est qui, qui fait quoi et pourquoi on a ce livre dans les mains.
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Si Elizabeth Short est devenue malheureusement célèbre, non pas en tant qu'actrice, mais en tant que cadavre au sourire que n'aurait pas renié le Joker de Batman, l'histoire de Jean Townsend m'était inconnue.
D'un côté, les USA et Hollywood (même par la petite porte), les années 50 et une jeune femme glamour et de l'autre, l'Angleterre, les sixties et un physique moins avantageux. le titre en VO est "Dead fashion girl" qui aurait pu être traduit par "Mort d'une jeune fille modèle" ou "Mort d'une fille à la mode". le titre français colle bien à ce qui est arrivé à la victime.
Il faut bien avouer que l'auteur en dehors d'une recherche aussi minutieuse que possible, même si elle n'aboutit à rien, nous restitue le swinging London avec une malice et un réalisme qui contraste avec l'imagerie véhiculée habituellement. Nous découvrons donc le cadavre de Jean Mary Towsend, jeune femme qui travaillait dans l'univers du spectacle dans le secteur du costume auprès d'un créateur de costumes et acteur britannique un peu oublié, Michael Whittaker (qui créa entre autres, la combinaison d'Honor Blackman dans Chapeau Melon et bottes de cuir).
Autour du corps et de la vie de Jean Mary Townsend, nous voyons se lever le voile sur le milieu homosexuel de l'époque, les parties dites "fines" avec du beau linge royal, les jeux dangereux, SOHO, les frères Kray, la guerre froide et les soldats américains stationnés en Angleterre vivant en autarcie, le scandale Profumo. L'auteur restitue l'Angleterre d'après-guerre : celle des terrains vagues et des pénuries ...
D'un crime non résolu à ce jour et aux nombreuses pistes infructueuses, l'auteur a fait un roman et a essayé d'en percer le secret. Richement illustré, fourmillant de témoignages, c'est un texte qui se laisse lire aisément..Merci aux Editions Sonatine et à Net Galley de m'avoir permis de me pencher sur cette période somme toute méconnue de l'histoire criminelle anglaise.
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