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Critique de CAMELIABLEU
J'avais beaucoup aimé "Fraternidad" de Thibault Vermot et c'est avec enthousiasme que je me suis lancée dans cette aventure à la rencontre des démons de la culture japonaise. Ce n'était pas ce à quoi je m'attendais, mais c'était néanmoins une lecture agréable.
Kyoko, neuf ans, est la fille d'un calligraphe réputé, mais plus préoccupé par la recherche de la rime parfaite que par sa fille, un peu trop délurée à son goût. C'est que Kyoko a décidé de devenir une Ninja et s'entraîne activement. Alors qu'un matin elle s'échappe furtivement de la maison, elle est enlevée par deux rônins, convaincus que son père leur versera une rançon conséquente. Mais rien ne va se passer comme prévu. Kyoko va les faire tourner en bourrique et son père ne s'avère pas pressé de la récupérer.
Les personnages sont attachants. Les deux malfrats, espèces de Laurel et Hardy japonais, ne sont pas bien méchants et rêvent de pouvoir arrêter les larcins pour tenir une auberge. Quant à Kyoko, elle est aussi drôle qu'intelligente, mais manque aussi terriblement de tendresse et va en trouver davantage auprès des deux rônins que de sa famille. L'histoire est racontée tour à tour par les trois protagonistes, même si Yanagi reste le principal narrateur, ce qui donne encore plus de naïveté à l'histoire. Finalement, mise à part la Yurei, on n'aura rencontré de yôkaïs que dans les superstitions craintives de Takata, mais avec ses haïkus, la vénération des sabres, le livre constitue une bonne initiation à la culture japonaise pour de jeunes lecteurs. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la mise en page des notes de bas de page, reliées aux mots par des arabesques fléchées.
Kyoko, neuf ans, est la fille d'un calligraphe réputé, mais plus préoccupé par la recherche de la rime parfaite que par sa fille, un peu trop délurée à son goût. C'est que Kyoko a décidé de devenir une Ninja et s'entraîne activement. Alors qu'un matin elle s'échappe furtivement de la maison, elle est enlevée par deux rônins, convaincus que son père leur versera une rançon conséquente. Mais rien ne va se passer comme prévu. Kyoko va les faire tourner en bourrique et son père ne s'avère pas pressé de la récupérer.
Les personnages sont attachants. Les deux malfrats, espèces de Laurel et Hardy japonais, ne sont pas bien méchants et rêvent de pouvoir arrêter les larcins pour tenir une auberge. Quant à Kyoko, elle est aussi drôle qu'intelligente, mais manque aussi terriblement de tendresse et va en trouver davantage auprès des deux rônins que de sa famille. L'histoire est racontée tour à tour par les trois protagonistes, même si Yanagi reste le principal narrateur, ce qui donne encore plus de naïveté à l'histoire. Finalement, mise à part la Yurei, on n'aura rencontré de yôkaïs que dans les superstitions craintives de Takata, mais avec ses haïkus, la vénération des sabres, le livre constitue une bonne initiation à la culture japonaise pour de jeunes lecteurs. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la mise en page des notes de bas de page, reliées aux mots par des arabesques fléchées.
