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Critique de Xian


Xian
28 février 2015
Malgré sa longueur et ses nombreuses références historiques et géographiques, ce roman d'aventure se lit facilement. Il est bien peu crédible, malheureusement. L'équipage du Duncan, étant donné le nombre incalculable de périls affrontés, aurait dû périr mille fois. Il a vécu les pires dangers possibles et imaginables dans chaque partie du monde, les volcans, les séismes, les inondations, les tempêtes, les « convicts », bandits évadés de prison, les naufrages, les Maoris anthropophages, la faim, la soif, la chaleur, le froid, etc., et à chaque fois, il s'en sort, comme par miracle.
Tout commence par la découverte d'un message de détresse plus ou moins effacé dans une bouteille. Nos aventuriers écossais n'hésitent pas à prendre la mer pour faire le tour du monde, en suivant le 37e parallèle de l'hémisphère sud, en bateau, en radeau, en pirogue, à pied, à cheval, pour retrouver le capitaine Grant. Au final, ils auront exploré l'Amérique du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zélande.
De tous les personnages, j'en retiens deux : d'abord le français Paganel, une encyclopédie vivante, peu réaliste tellement elle est vaste et précise, et accessoirement le roi des étourdis, qui amène son zeste d'humour à l'intrigue ; ensuite, Ayrton, le traître, un homme aussi intelligent qu'ambigu, qu'on serait à deux doigts de pardonner. Les autres ? Sympathiques, mais sans grande originalité.
Et le capitaine Grant dans tout ça ? Eh bien, ils finiront par le retrouver, par miracle, alors qu'ils n'y croyaient plus. Oui, un miracle de plus… Il y a beaucoup trop de miracles dans ce livre, en fait.
Bref, l'équipage est sain et sauf, au grand complet, tout fini bien. Trop bien, hélas, pour l'intérêt romanesque de l'histoire.
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