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Critique de MonsieurHyacinthe
"La croisière s'amuse" à la sauce polar : une vague de décès emporte une colonie d'Agecanonix embarqués sur un bateau de (com)plaisance. Hasard ou assassinats ? L'embarcation touristique s'annonce être finalement la traversée du Styx en paquebot. Fini les vacances, tout le monde est aux abois, clientèle et équipage. Quand en plus, le commandant affiche un Alzheimer naissant, il y a de quoi s'inquiéter...
Petite déception pour cet auteur que j'apprécie. Si la folie des situations est bien là, Martin Veyron n'a pas donné dans la dentelle littéraire que je lui connaissais dans les "Bernard Lermite". Cependant, plus l'on avance dans le livre et plus les répliques tombent parfaitement, ciselées et assassines, même si l'on est loin de l'absurde prosaïque qui fait sa patte unique.
D'autres qualités émergent cependant : plus de fluidité, une lecture très rapide et cohérente, un amusement loufoque placé ailleurs, dans le récit, et malgré tout, des échanges savoureux et saugrenus (Veyron ne peut pas lutter contre sa nature). de facture plus classique, "Papy plouf" n'en reste pas moins une BD divertissante, qui tient son sujet jusqu'au bout et nous fait retrouver avec plaisir l'univers et les thématiques obsessionnelles du dessinateur (sexualité, fracture sociale, dichotomie riches/pauvres, critique capitaliste).
Petite déception pour cet auteur que j'apprécie. Si la folie des situations est bien là, Martin Veyron n'a pas donné dans la dentelle littéraire que je lui connaissais dans les "Bernard Lermite". Cependant, plus l'on avance dans le livre et plus les répliques tombent parfaitement, ciselées et assassines, même si l'on est loin de l'absurde prosaïque qui fait sa patte unique.
D'autres qualités émergent cependant : plus de fluidité, une lecture très rapide et cohérente, un amusement loufoque placé ailleurs, dans le récit, et malgré tout, des échanges savoureux et saugrenus (Veyron ne peut pas lutter contre sa nature). de facture plus classique, "Papy plouf" n'en reste pas moins une BD divertissante, qui tient son sujet jusqu'au bout et nous fait retrouver avec plaisir l'univers et les thématiques obsessionnelles du dessinateur (sexualité, fracture sociale, dichotomie riches/pauvres, critique capitaliste).
