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Critique de Floyd2408


L 'automne à Pékin roman méconnu de Boris Vian au titre trompeur d'une ironie burlesque à la tragédie latente mais présente et cette poésie lyrique perlée d'une écriture belle aux diamants des mots enchanteurs inconnus dans une histoire surréaliste de la construction d'une ligne de chemin de fer dans un désert de coquillages d'escargots jaunes à la folie consciente de personnages farfelus ....
Ce préambule comme Vian erre dans ce monde imaginaire réel de sa plume acerbe de dérisions, de folie, de dramatique, d'amour, de sexe interdit, de pédéraste, de pervers, de pédophile, de femme nympho, d'amour libre, de romanesque fou, d'idéale, de poésie merveilleuse, de philosophie éphémère, de paysage imaginaire, d'objet vivant, de néologismes, de mot valise....Ce roman vous explose le cerveau avec une délicate allégresse tel un rêve éveillé somnolant dans le creux de nos désirs pour surgir soudainement dans votre vie monotone . Nous sommes comme des pantins articulés par les mots imaginaires de Boris Vian projeté dans ce monde dramatiquement absurde au romanesque léger vers la chute de ces personnages usées par le désert , par la folie administrative, par le hasard incertain, par la jalousie, par l'acte de chair, par la culpabilité, par la bêtise humaine, par l'écriture folle de Boris Vian. Ces personnages nous intrigue avec cet Abbé extravagant signant des dérogations pour assouvir ses envies comme boire de l'alcool ,tripoter les belles femmes puis ce directeur affable pédéraste plongé dans la folie administrative ,ces deux ingénieurs perdus au parcours similaire mais aux idées différentes l'un romanesque l'autre macho épris de l'acte charnel et du changement , ce capitaine pervers au tendance pédophile avec cette jeune fille Odile âgée de 13 ans en lui caressant les fesses puis pinçant les tétons, ces deux ouvriers aspirés dans leur travail avec fougue, ce contrôleur fou au crise de rire soudaine, ce chauffeur d'autobus s'énucléant soudainement devant un passager en lui empruntant son canif, ce professeur fou de modéliste, voulant soigner une chaise... tous comblent avec humour la folie absurde de ce roman ou la religion prie les comptines.les autobus mangent des poissons chats, les curés ont des lance hosties,les passagers mangent de la soupe au biscuit de mer intérieur, une tonte annuel des pigeons dans les grandes villes...ces actes étranges bercent cette histoire d' une mélodie si gracieusement imaginaire
Ce roman est une perle rare
Une relecture s'impose
Venez pénétrer l'univers unique de Boris Vian pour se délecter avec jouissance de cette écriture riche et belle
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